MOULIN Paul

Par Maurice Moissonnier

Instituteur à Lyon et à Givors (Rhône) ; secrétaire du syndicat unitaire des instituteurs.

Paul Moulin avait suivi la Fédération de l’Enseignement lorsqu’elle passa à la CGTU en 1922. Au cours des débats à propos de l’adhésion à l’Internationale syndicale rouge, il affirma son accord alors que les dirigeants et la majorité de la section du Rhône étaient contre. Quand, pendant l’année 1924, les responsables de la section, avec André Lavenir décidèrent de passer à l’autonomie (transition vers un retour à la CGT), Moulin reconstitua en 1925 le syndicat unitaire. En 1931, à la suite de la distribution d’un tract de la CGTU à la porte de l’École normale de Lyon, il passa en conseil de discipline et le préfet du Rhône prononça sa révocation. Selon Georges Cogniot, il aurait appris sa révocation en août 1931 pendant le congrès de Limoges de la Fédération unitaire de l’enseignement.

Paul Moulin assura aussi au début des années vingt le secrétariat du Cartel laïque du Rhône et fut un militant actif du Cinéma à l’école. Il semble avoir fait partie en 1922-1923 de la première commission de contrôle de l’Union départementale des syndicats unitaires du Rhône. Moulin et sa femme Jeanne avaient signé la lettre (dite des 250) à l’Internationale communiste du 25 octobre 1925 qui dénonçait la mise en application de la bolchévisation par la direction du parti.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article123359, notice MOULIN Paul par Maurice Moissonnier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 avril 2017.

Par Maurice Moissonnier

SOURCES : G. Cogniot, Parti pris, t. 1, p. 158. — Archives de l’UD-CGT du Rhône. — Dictionnaire, t. 16, pp. 474-481.

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