PERRIN Jean [PERRIN Baptistin, Louis, dit Jean]

Fils d’un jardinier du quartier de Sauvebonne, Jean Perrin suivit les cours de l’Ecole nationale d’agriculture de Montpellier (Hérault) et s’établit à Hyères, en 1896, comme ingénieur agronome. Il s’occupa de syndicalisme agricole et soutint la candidature du radical Martin aux élections législatives de novembre 1900. Secrétaire de la nouvelle section de la Ligue des droits de l’Homme en 1901, il ne fut pas réélu l’année suivante. Marié en janvier 1904, Perrin était le correspondant des quotidiens marseillais le Petit Provençal, le Radical et le Matin.

Socialiste SFIO, Perrin participa au congrès national de Saint-Étienne (11-14 avril 1909). Secrétaire du groupe socialiste d’Hyères après la Première Guerre mondiale, il le représenta aux réunions en l’honneur de Jaurès (fin juillet 1920) et de protestation contre la guerre contre le Russie (août 1920) à Toulon. Il participa à l’animation de la campagne en faveur de l’adhésion à la IIIe Internationale. Au congrès fédéral du 19 décembre 1920 à Toulon, orateur, il fut désigné comme délégué au congrès de Tours comme représentant des partisans de la motion Cachin-Frossard.

Resté correspondant du Radical, Perrin fut le premier secrétaire fédéral du Parti communiste pendant quelques mois. Le congrès fédéral communiste d’Hyères l’élut membre du bureau fédéral, le 12 mars 1922 et le désigna comme délégué à la propagande pour la région d’Hyères. Il quitta la région peu après.