RONTEIX Louis, Gustave

Fils d’un zingueur, Louis Ronteix il se maria en 1910,à Soulangis (Cher). Il fit la Première guerre mondiale dans l’artillerie, blessé légèrement une première fois en 1917 et plus gravement le 12 novembre 1918 (fracture du crane, cicatrice à la racine du nez). En avril 1919, il vint à Montluçon (Allier) comme plombier chez Berthon. Veuf, il se remaria avec Marie Sarciron, le 5 mars 1921, à Désertines (Allier) où il habita rue de la Chaume puis rue de Châtelard.
Secrétaire du syndicat des plombiers zingueurs de Montluçon (Allier) en 1928. Le congrès de l’Union Départementale des syndicats confédérés CGT du 24 août 1930 dut faire face à un grave contentieux entre la Bourse du Travail de Commentry et le secrétaire général de l’UD, Félix Parizot. Résultat d’un compromis, Louis Ronteix fut présenté au congrès par la Bourse du Travail de Montluçon, il ne prit ses fonctions de secrétaire-permanent qu’en octobre, ce remplacement s’effectua dans des conditions difficiles. Parizot entrava l’activité de Louis Ronteix en refusant de lui remettre toutes les archives, de plus, il entendait garder son influence en se maintenant dans diverses commissions alors qu’il ne faisait plus parti de l’organisation. Cette situation dura plusieurs années.
En mars 1931, surgit une nouvelle crise minière, Louis Ronteix organisa le soutien à la lutte du syndicat des mineurs de Montcombroux jusqu’en 1932. Durant cette même année, il fit face à de nouvelles difficultés : à Vichy où l’Union Locale confédérée divisée n’avait pu se reconstituer, à Commentry, la commission des conflits fut à nouveau sollicitée. Il démissionna début août 1934. En attendant le nouveau congrès, l’intérim fut assuré du 1er au 26 août par Paul Lebrun (PTT), secrétaire de l’Union Locale confédérée de Vichy.