SABATIER Jules, Pierre

Par Claude Pennetier

Né le 19 mai 1882 à Paris (Xe arr.), mort le 28 janvier 1933 à Bagnolet (Seine) ; artisan peintre, puis employé communal à Paris ; maire socialiste puis communiste puis socialiste-communiste puis socialiste SFIO de Bagnolet (1920-1927) ; conseiller général du canton de Pantin (1925-1929).

Artisan peintre-décorateur, Jules Sabatier était le fils d’un peintre sur porcelaine et d’une blanchisseuse. Son père avait été membre de la Ire Internationale et avait participé à la Commune de Paris. Membre du Parti socialiste SFIO, Jules Sabatier se présenta le 30 novembre 1919 aux élections municipales à Bagnolet. Élu, il devint quelques jours plus tard 1er adjoint puis prit la succession du maire, Raoul Berton (voir Raoul Louis Berton*), lorsque ce dernier mourut, le 30 avril 1920.

Jules Sabatier rallia le Parti communiste après le congrès de Tours (décembre 1920), le quitta pour l’Union socialiste-communiste pour finalement revenir à la SFIO. Il était délégué titulaire du conseil fédéral en 1924. Aux élections de 1925, il conduisit la liste du Parti socialiste qui conserva la municipalité à l’issue du scrutin du 10 mai. Réélu maire, il fut rapidement confronté à des difficultés de gestion. Le budget fut rejeté et une motion invitant le maire et son adjoint Auguste Panier (voir Auguste Marcel Panier*) à démissionner fut votée à la majorité ce qui entraîna la dissolution du conseil, le 26 février 1927. Jules Sabatier prit alors la tête d’une liste socialiste autonome mais fut battu, le 27 mars, par la liste SFIO.

Il avait été élu en juin 1925 au conseil général dans le canton de Pantin. Il y siégea jusqu’en 1929. Jules Sabatier devint ensuite employé à l’OPHBM de la Ville de Paris.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article130159, notice SABATIER Jules, Pierre par Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 29 avril 2017.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Arch. Nat. F7/13017. — Arch. Dép. Seine, DM3 ; vers. 10451/76/1. — L’Humanité, 1er avril 1921. — Arch. J. Zyromski, Fédération de la Seine, Bulletin fédéral, 8 août 1924. — Nos Édiles, op. cit. — L’Aube sociale, 29 janvier 1927.

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