Né le 8 avril 1867 à Paris (IXe arr.), mort en juin 1931 ; employé communal à Drancy ; militant communiste.
Archiviste et musicien ou employé communal à Drancy selon les sources, Georges Servantier aurait été « pendant la guerre un des premiers à faire entendre la parole de contestation socialiste » chez les minoritaires. Il aurait accepté, pendant cette période, la dangereuse fonction d’administrateur du journal Le Populaire. Militant de la 19e section de Paris, membre de la commission de contrôle du Parti socialiste SFIO de 1918 à 1920, il fut candidat aux élections municipales de 1919 dans le quartier de Rochechouart (IXe arr.).
Ancien membre du comité de Reconstruction de l’Internationale, Georges Servantier signa la motion Cachin*-Frossard* à la veille du congrès de Tours. Il y fut délégué et rapporteur de la commission de contrôle financier, le 30 décembre 1920. Désigné à l’issue du congrès comme membre du Comité directeur, il fut réélu mais comme membre suppléant par le congrès de Marseille (décembre 1921). Il était alors secrétaire de la 19e section SFIC et faisait partie de la commission exécutive de la Fédération communiste de la Seine.
En octobre 1922, Georges Servantier signa la déclaration des partisans de la motion Dondicol-Renoult « contre le front unique avec les chefs, pour l’unité d’action avec les masses » (voir Branges*). Il quitta le Parti communiste avec L.-O. Frossard* et les « Résistants » et devint en mars 1923 secrétaire de la Fédération de la Seine du Parti communiste unitaire. Il dut, ensuite, suivre la même évolution politique qu’Eugène Dondicol*. Il milita à la 19e section du Parti d’unité prolétarienne.
SOURCES : Arch. Nat. F7/12992. — BMP, microfilm n° 28. — L’Humanité, 2 octobre, 29 novembre, 1er décembre 1919, 29 janvier, 14 mars 1921. — L’Unité ouvrière, 1er juillet 1931. — Notes de Jacques Girault et M. Dreyfus.