THOMAS Germaine [THOMAS Augustine, Claudine, Germaine]

Par Jean Maitron

Née le 5 octobre 1909 à Digoin (Saône-et-Loire), morte le 4 août 1991 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; institutrice ; militante syndicaliste ; militante communiste.

Fille d’une institutrice et d’un imprimeur tué en octobre 1914, Germaine Thomas fut élève de l’École normale d’institutrices de Saône-et-Loire comme sa sœur aînée et adhéra au syndicat unitaire dès la sortie de l’EN ainsi qu’au Groupe des jeunes (elle fit partie du collectif qui publiait L’Émancipation des Normaliens) et au Groupe féministe. Elle participa à presque tous les congrès jusqu’à la fusion. Elle appartint au conseil syndical, fut trésorière syndicale de 1929 à 1932 (elle prit alors un congé de maladie). Elle était une des dirigeantes nationales des groupes féministes au début des années 1930. Elle appartint à la majorité fédérale et fut, un bref laps de temps, adhérente à une association de libre pensée.

En 1932, Germaine Thomas, institutrice adjointe à Palinges (Saône-et-Loire), était signalée comme membre de la cellule communiste de Palinges dont Gabriel Vernassier* était secrétaire. Il semble qu’elle ait plutôt été oppositionnelle.

Après la guerre, Germaine Thomas milita au SNI.

Les principales féministes dans le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?mot192

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article132547, notice THOMAS Germaine [THOMAS Augustine, Claudine, Germaine] par Jean Maitron, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 10 février 2020.

Par Jean Maitron

SOURCES : Archives Nat. F7/13130. — Anne-Marie Sohn, Féminisme et syndicalisme. Les institutrices de la Fédération unitaire de l’enseignement de 1919 à 1935, Thèse de 3e cycle, Nanterre, s.d. — Arch. M. Dommanget (Institut français d’histoire sociale). — Lettre de la militante, 1971. — Notes de Jacques Girault.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable