VAIRELLES Charles, Marcel dit "Marcel"

Ouvrier-verrier à Gironcourt-sur-Vraine (Vosges), Marcel Vairelles fut, au lendemain de la Première guerre mondiale, secrétaire du groupe socialiste et du syndicat des verriers de Gironcourt.

En 1919, il fut élu conseiller municipal de cette ville. Au sein de la CGT, il combattit âprement les communistes, en particulier Lucien Cousin, dans la période qui précéda la scission syndicale de 1921-1922. C’est lui qui orienta l’UD-CGT des Vosges au cours de son congrès de Saint-Dié (avril 1922), en rédigeant et signant la résolution qui précisait la position de l’UD.

Le 9 novembre 1920, Marcel Vairelles avait été élu trésorier de la nouvelle section fédérale de l’Est de la fédération nationale des travailleurs du verre, lors d’une réunion des verriers de l’Est, tenue à la Maison du Peuple de Nancy. En avril 1921, il signala que le syndicat des verriers de Gironcourt, dont il était le secrétaire, soutenait la CGT dans son orientation d’exclusion des minoritaires.

En 1923, le 9 novembre 1920 fut délégué au congrès de Paris de la Fédération nationale des travailleurs du verre (Confédérée), tenu du 5 au 8 avril au 211 rue Lafayette. Il fut membre de la commission des mandats, et présida la 2e séance, assisté de Desbrosses* (Arques) et Mollard* (Marseille). Lors de ce congrès il fut élu ou réélu membre de la Commission exécutive fédérale.

Marcel Vairelles fut candidat aux élections législatives de 1924 sur la liste de la Fédération socialiste des Vosges et recueillit 6 777 voix sur 106 753 inscrits.

Il s’était marié vers 1912 avec Marguerite Morlet. Ils eurent au moins trois enfants. Le 26 juin 1936, il fut dégagé des obligations militaire, pour "invalidité à 100%, provoquée par une tuberculose confirmée, état général déficient, amaigrissement.", par la commission de réforme de Nancy.