Par François Prigent
Enseignant dans le Lot ; conseiller général SFIO (1945-1949), divers gauche (1949-1961), PSU (1961-1967) puis FGDS (1967-1973) de Damazan ; militant socialiste et laïque.
Enseignant, Pierre Landoyer était très actif dans les filières laïques du Lot. En 1945, il fut élu conseiller général SFIO de Damazan. En tant qu’élu, il était très prompt à réagir sur les questions laïques.
En décembre 1948, il vota avec le groupe communiste contre la politique du gouvernement Queille-Moch. Exclu de la SFIO, il était considéré d’après Fabien Conord comme « communisant » selon les rapports du préfet. En 1949, il rejoignit le MSU en compagnie de personnalités socialistes comme Charles Foulon* notamment. Réélu sous l’étiquette socialiste unitaire en 1949 puis divers gauche en 1955, il se rapprocha des structures fédérales du PSA puis du PSU en 1958-1961.
Lors du renouvellement cantonal de 1961, Pierre Landoyer fut réélu en tant que militant PSU. Néanmoins, il quitta le PSU en décembre 1967 pour rejoindre la FGDS, selon une trajectoire assez fréquente des conseillers généraux PSU à l’échelle nationale.
Par François Prigent
SOURCES : Arch. de l’OURS, 2 APO, dossiers FGDS Lot – Arch. Marc Heurgon, dossiers Lot. — Fabien Conord, Les rets de la modernité, la gauche non-communiste dans les campagnes françaises de la Libération aux années 1970, thèse, Université de Clermont-Ferrand, 2007. — Tudi Kernalegenn, François Prigent, Gilles Richard, Jacqueline Sainclivier (dir.), Le PSU vu d’en bas. Réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 50 - années 80), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009, 343 pages.