LANIER Émile

Fils d’un cultivateur, Émile Lanier entra à l’École normale d’instituteurs de Dijon (Côte-d’Or), en 1891. Il enseigna comme maître dans les classes primaires du collège de Beaune en 1893. Il effectua le service militaire dans un régiment d’infanterie (octobre 1894-octobre 1895) puis enseigna comme instituteur en Côte-d’Or (Nolay en 1895, école primaire supérieure de Montbard en 1898, Blanot en 1902, Chambeire en 1908). Titulaire du certificat d’aptitude à l’enseignement agricole dans les EPS depuis 1897, il obtint le certificat d’aptitude à l’inspection primaire en 1909 et fut nommé inspecteur primaire à Boussac (Creuse) en 1910. Mobilisé d’août 1914 à octobre 1917, il reprit son poste puis fut nommé inspecteur primaire à Lisieux (Calvados) en 1919. Nommé à Versailles en 1928, il prit sa retraite en 1932.

Pendant toute sa carrière d’inspecteur, Lanier collabora à des journaux pédagogiques et s’intéressa aux œuvres périscolaires. Par exemple, à Lisieux, il fut actif dans la reprise de l’œuvre du trousseau et poussa à la création d’une section professionnelle à l’EPS doublé par un cours d’apprentis. Lanier anima aussi dès son entrée dans la carrière l’association des inspecteurs primaires qui exerça souvent une action revendicative. En 1928, il devint le vice-président de cette association qui se transforma deux ans plus tard en Syndicat des inspecteurs de l’enseignement primaire affilié à la Fédération générale de l’enseignement (CGT) dont Lanier fut le premier secrétaire. Selon un rapport du préfet de police de Paris, le syndicat regroupait, à l’origine, 295 adhérents.

Lanier se maria en décembre 1901 et se remaria en avril 1922. Il était père d’un fils.