Par José Gotovitch
Fontaine-l’Évêque (pr. Hainaut, arr. Charleroi), 29 août 1919 − Auderghem (pr. Brabant, arr. Bruxelles , aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), 4 novembre 1992. Militante à la Jeune garde socialiste, militante communiste, résistante.
Le père de Lucienne Bertiaux est ouvrier, sa mère ménagère. Elle poursuit des études moyennes et devient employée. Lucienne Bertiaux habite Saint-Gilles puis Anderlecht (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale). Elle adhère à la Jeune garde socialiste (JGS) de Saint-Gilles, est membre du comité, puis à l’Union socialiste antifasciste (USAF). Elle fait ensuite partie du Comité de la JGS unifiée d’Anderlecht ainsi que du Front antifasciste de cette commune, un démembrement de l’USAF. Compagne de E. Predom*, ouvrier peintre communiste, elle appartient désormais au milieu communiste. Mais elle n’adhère au Parti communiste de Belgique (PCB) qu’en juin 1941.
Au début de l’Occupation, Lucienne Bertiaux prend part aux actions de la JGS, puis avec Predom, elle est entraînée vers la résistance armée par A. Verneirt, responsable de l’USAF et ancien des Brigades internationales. Active à la JGSU et aux Partisans armés, elle aide à cacher et à ravitailler des Juifs de son quartier. Elle est arrêtée avec son compagnon le 4 novembre 1942. Il est fusillé comme otage, elle est libérée le 19 août 1943. Elle travaille alors dans une compagnie d’assurances sans plus de contact avec le PCB.
En 1944, Lucienne Bertiaux devient permanente aux Amitiés belgo-soviétiques où elle rencontre D. Golde* qu’elle épousera. Elle figure en 1946 sur la liste communale à Ixelles. Elle est ensuite membre de la section de Woluwé-Saint-Pierre (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) du PCB.
Par José Gotovitch
SOURCES : Interview de Lucienne Bertiaux, 20 décembre 1979 − Dossier E. Predom, Front de l’indépendance.