DEDIEU Jean ou DEDIEN Jean

Fils d’un ouvrier menuiser dans le bâtiment syndiqué et d’une femme de ménage, Jean Dedieu (ou Dedien selon un document des cadres, de toute évidence par erreur) a suivi les cours d’une école professionnelle (École Boulle) jusqu’en 1923. Simple soldat lors de son service militaire au Maroc, il y resta militant et fit même passer un article dans l’Humanité. Il travailla au Faubourg Saint-Antoine comme menuisier en siège chez Dugast (syndiqué) jusqu’en 1928, puis comme vendeur d’ameublement, avant de reprendre le dessin et de devenir décorateur au Bon marché et au Palais de la nouveauté. Il militait au syndicat des techniciens. Sans doute au chômage, il fut employé par le CDLP (Centre de diffusion du livre et de la presse) pour tenir la librairie de l’Humanité 138 rue Montmartre. Il était payé 1200 F à la librairie après avoir gagné 1500 F comme décorateur. Ilm déclarait comme métier : "décorateur en architecture intérieure et ameublement.

Étant déjà lecteur de l’Humanité, ce sont le danger fasciste et surtout la juste politique du PC réalisant l’unité d’action avec les socialistes qui ont décidés de mon adhésion ». Jean Dedien rejoignit au Parti communiste en août 1934, ainsi que sa femme, Nelly Sebban, sténodactylo. Elle avait perdu son père ; sa mère était fonctionnaire auxiliaire au ministère des finances. Ils eurent un enfant en 1935. Son frère était membre des Jeunesses communistes.

Dedieu (ou Dedien) milita dans le XVIIe arr. où il habitait. Secrétaire de cellule, membre du comité de rayon, il fut délégué à la conférence régionale fin 1936. Organisateur des fêtes de sa section, il créa la chorale populaire du XVIIe arr.
Il fit en 1965 partie de l’équipe des photographes amateurs correspondants de l’Humanité sous le nom de Jean Dedieu.