LAFFAIT Jacques

Né le 20 novembre 1934 à Paris (XVe arr.), mort le 9 mars 2006, à Paris, à l’hôpital fr la Pitié Salpétrière  ; inspecteur des PTT à Paris IX, militant syndicaliste PTT.

Son père Georges Laffait fut contremaître dans une usine métallurgiste en banlieue parisienne. Sa mère n’exerça aucune activité professionnelle sauf pendant une courte période durant la guerre. Aucun des deux ne militait sur le plan syndical, associatif ou politique.

Jacques Laffait fit ses études secondaires au lycée Michelet puis au lycée Voltaire à Paris où il obtint la première partie du bac. Il entra alors en qualité d’auxiliaire aux PTT. Reçu au concours d’agent d’exploitation puis à celui de contrôleur en 1956, il partit faire son service militaire en novembre 1957 et passa une année en Algérie de février 1959 à février 1960. Ce fut le début de sa prise de conscience politique. En 1964, inspecteur élève, il commença à militer et à signer des articles et s’affirma progressivement comme un responsable syndical CGT des cadres.

En décembre 1964, il fut élu à la commission nationale des inspecteurs et à la commission de contrôle financier de la fédération postale. Il devint trésorier fédéral et à ce titre siégea à la commission exécutive fédérale. Après le congrès de 1967, il entra au bureau fédéral et y resta jusqu’en 1985 mais continua à s’occuper de la trésorerie.

En 1969, il devint directeur du Bulletin des inspecteurs et participa en 1975 à la création de l’Union fédérale des cadres. À la retraite, il s’engagea à l’Union fédérale des retraités et établit, pour l’Institut d’histoire sociale des PTT, un état de l’organisation de chaque département de la Fédération de 1947 à 1998.

Son épouse, Hélène Thenoz-Laffait, épousée le 15 mai 1965 à Lyon, fut une active militante syndicale CGT des PTT.

Il fut militant communiste en novrembre 1962 au début des années 1990.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139714, notice LAFFAIT Jacques, version mise en ligne le 21 février 2012, dernière modification le 23 juillet 2012.

SOURCE  : Témoignage communiqué en 2011 par l’intermédiaire de l’Institut CGT d’histoire sociale des PTT.

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