ANSEEUW Louis.

Louis Anseeuw est le fils de Louis Anseeuw, ouvrier verrier, et de Rosanna Moreau, ménagère. Après avoir suivi les cours de l’enseignement moyen, il travaille comme magasinier à Mons (pr. Hainaut). Il participe, comme ouvrier qualifié, à la fondation des verreries à vitres de Mol (pr. Anvers-Antwerpen, arr. Turnhout) de 1923 à 1926 et de Zeebruges (pr. Flandre occidentale, arr. Bruges, Brugge) de 1926 à 1935. Il milite au moment des grèves qui ont lieu à Mol et Zeebruges. Il retourne à Mol de 1935 à 1940. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il entre dans un charbonnage de Frameries (pr. Hainaut, arr. Mons) et, après sa fermeture, travaille chez Delgrange.

Durant son séjour à Mol et Zeebruges, Louis Anseeuw milite au Syndicat des ouvriers verriers, syndicat corporatif mais affilié à la Commission syndicale – socialiste –. Il adhère à la Centrale des francs-mineurs, affiliée à la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) lorsqu’il travaille au charbonnage à Frameries. À la Libération, il est membre du Syndicat unique puis rallie de nouveau la CSC. De 1950 à 1959, il est membre du conseil d’entreprise de la Société des charbonnages belges et milite d’abord, à la surface au puits du Grand Trait et ensuite, comme délégué CSC, au fond du puits Crachet jusqu’à la fermeture de celui-ci en 1959.

Louis Anseeuw épouse en 1929 une demoiselle Lisseweghe, ménagère, décédée en 1978. Autodidacte féru de théâtre et de littérature, il est l’auteur de nombreuses poésies en français et en patois borain. Il est résistant pendant la Guerre 1940-1945.