Né le 24 mars 1919 à Limeil-Brévannes (Seine-et-Oise, Val-de-Marne), mort « les armes à la main » le 25 août 1944 à Antibes ; résistant.
Né en 1919 à l’hospice de Brévannes, André Élie grandit à chemin de Tertre à Limeil-Brévannes. Prisonnier de guerre, il s’évada en 1941, gagna Marseille où il travailla comme docker. Engagé dans les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP), il joua un rôle très actif dans la Résistance : liaisons, récupération de camions aux Allemands, prise d’un blockhaus. Il fut tué sur le pont de la Brague lors de la libération d’Antibes. Reconnu mort pour la France, sa famille fit revenir son corps à Limeil en 1947.
Le conseil municipal, le 23 juillet 1946, donna son nom à une place de Limeil « en mémoire des FFI et victimes des nazis de la commune ».
SOURCE : Limeil-Brévannes, son histoire, Ville de Limeil, 2012