PIERRES Marcel

Ses parents étaient de petits agriculteurs à Crec’h Baelan en Pluzunet (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Marcel Pierrès était l’aîné d’une fratrie de six enfants. Reçu second au certificat d’études en 1933, il ne put recevoir la bourse qui lui aurait permis de poursuivre ses études. Militant de la JAC (jeunesse agricole catholique), il rompit avec la religion pendant la lutte contre les ventes-saisies en 1933-1935. Il participa à des meetings politiques avant-guerre dans lesquels Marcel Hamon (PC) et Armand Lagain (SFIO) prirent la parole. Ouvrier agricole allant de ferme en ferme, il devint sabotier au lendemain de la guerre à Pluzunet, à Kerauzern puis à Belle-Isle-en-Terre.
FTP à la compagnie La Marseillaise, il adhéra au PCF à la Libération. Domicilié à Trégrom, il participe le 6 juin 1952 au meeting à la maison du peuple à Saint-Brieuc suivi puis à la manifestation interdite par la préfecture organisée par le PCF, la CGT et un certain nombre d’autres organisations contre la venue du général Ridgway en France.
Membre du secrétariat de la section du PCF de Plouaret, il fut élu au comité de la fédération du PCF des Côtes-du-Nord en 1956 y siégeant pendant 4 années. Très investi dans la vie communale de Trégrom dans les années 1980, il fut président du comité des fêtes, militant de l’amicale laïque.
Il milita au PCF jusqu’à sa mort siégeant au comité de la section du Trégor dans les années 90.