MICOURAUD Fernand, André

Fils de Anthème Eugène Micouraud, employé au Paris-Orléans, et de Ernestine Balleraud, sans profession. Le père de Fernand Micouraud, employé de chemin de fer d’idées progressistes, fut muté à Vierzon. La famille s’installa dans le quartier cheminot du Crôt-à-foulon à Vierzon-Villages. Fernand Micouraud entra à l’École nationale professionnelle où il fut élève puis lycéen de 1937 à 1941 (connaissances en allemand). Il écrivit en 1952 dans le questionnaire biographique du PC, que son père était communiste et sa mère Marie, sympathisante comme sa soeur Paulette, coiffeuse et son frère René, sa soeur Marthe étant adhérente du Parti.Fernand Micouraud se maria le 11 août 1945 à Vierzon avec Jeanne Kilan, sympathisante communiste de parents polonais, son père travaillait comme ouvrier agricole.Le couple Micouraud eut deux enfants, nés en 1946 et 1948.
Fernand Micouraud était entré comme apprenti fraiseur à La Précision moderne, dans le quartier des Forges, en 1941. II participa à l’action syndicale clandestine. Appartenant à la classe 1944, il n’eut pas à effectuer son service militaire. A la Libération, il était membre des milices patriotiques.Il adhéra aux Jeunesses communistes en septembre 1944 et au Parti communiste en 1945.Il adhéra, en 1948 au Comité France-URSS dont il était le président en 1959. Il suivit, en 1950,des cours de l’école fédérale du PC, puis en 1954 une École centrale de dirigeants fédéraux et une école de 4 mois d’octobre 1961 à février 1962. Responsable du syndicat CGT des Métaux de Vierzon, il était membre du comité fédéral communiste du Cher en 1953. L’année suivante, il siégeait au bureau du syndicat des métaux et au bureau de la section communiste de Vierzon, avant d’entrer au secrétariat de section en 1955.En juin 1956, puis en mai 1957, il fut réélu au comité fédéral puis élu au secrétariat fédéral en 1961 et à cette date remplacé comme premier secrétaire de la section de Vierzon. Il fut membre du bureau fédéral de mai 1964 à 1982, puis du comité fédéral du 30 janvier 1982 au 16 janvier 1994.

Devenu conseiller municipal de Vierzon en 1953 dans les rangs de l’opposition, premier maire adjoint du docteur Léo Mérigot en 1959 dans la municipalité communiste, il fut maire de la ville de 1977 à 1990. Il était également conseiller général de 1973 à 1992.

Retiré des fonctions élective depuis vingt ans, il mourut en septembre 2012.

Chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’Ordre national du mérite, il a été honoré par le maire de Vierzon, Nicolas Sansu, qui a fait donner son nom à la place de l’Intendance ; l’inauguration eut lieu le 3 janvier 2014.