Par René Gallissot
Émigre en France, ouvrier à l’usine Michelin de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ; licencié pour propagande communiste ; rentré en Algérie en 1924 à Rouiba ; communiste.
Déjà abonné en Algérie, à Si Moussa (dépt. d’Alger), au journal de l’Union inter-coloniale Le Paria, émigré en France et travaillant chez Michelin à Clermont-Ferrand, Abdelkader Djadi donne en août 1924 sa nouvelle adresse à Clermont-Ferrand en demandant en outre que le journal soit envoyé en nombre à la fédération communiste en ville. Peu après, il est licencié pour propagande communiste et rentre en Algérie. Il donne aussitôt sa nouvelle adresse : hôtel de la Gare à Rouiba (département d’Alger), et envoie deux nouveaux abonnements au Paria en octobre 1924.
Un Djadi appartiendra en 1932-1933 à la Section nord-africaine de la Commission coloniale de la CGTU. Vraisemblablement un autre Djadi, sans prénom, communiste, délégué d’Aïn Mlila, est porté sur la liste des membres du comité central du PCA à sa création en 1936.
Par René Gallissot
SOURCE : Arch. du ministère d’Outre-mer, Paris, série 5 carton 26. — Arch. Nat. Outre-mer, Aix-en-Provence, 9H49.