Par Philippe Lecler
Né le 30 janvier 1924 à Oran ou aux Trembles (Algérie), fusillé le 5 mai 1944 à Mézières (Ardennes) ; manœuvre ; maquisard au sein des FTPF.
Fils de Manuel Sameron, Célibataire, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), réfugié avec son frère Alexandre* dans un maquis à Haybes, à la frontière franco-belge, Auguste Salmeron fut dénoncé par un traître introduit dans le maquis, et arrêté par la police allemande le 20 avril 1944 (ou, selon les sources, le 15 mars 1944) au café Manon à Fumay (Ardennes) par la Sipo-SD.
Incarcéré à la prison de Charleville, il fut condamné à mort par le tribunal militaire de Charleville (ou, selon les sources, par celui de Saint-Maurice, FK 584) le 4 mai 1944 et fusillé le lendemain, le 5 mai, sur le plateau de Berthaucourt à Mézières.
Son nom est inscrit sur le Mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières.
Par Philippe Lecler
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Philippe Lecler, Le Temps des partisans, Éd. D. Guéniot, Langres, 2009.