PIJONET Christiane, Armande, Marguerite

Fille d’un mouleur en cuivre (orfèvrerie), sympathisant communiste, Christiane Pijonet (écrit parfois Pigeonnet), devint institutrice après avoir été reçue au baccalauréat. Dans les années 1950, elle enseignait à l’école maternelle du centre à Epinay. Elle se maria en mars 1944 à Soisy-sous-Montmorency (Seine-et-Oise/Val d’Oise) avec René Sauvion, fils d’un peintre. Le couple eut deux enfants et divorça en juillet 1950. Elle habitait à Enghien les Bains (Seine-et-Oise/Val d’Oise) chez ses parents, ses enfants étant élevés par sa mère. Elle se remaria en décembre 1955 à Enghien avec Louis Péron, instituteur communiste.

Membre du Syndicat national des instituteurs depuis 1949, elle militait dans la sous-section d’Epinay de la FEN CGT et dut en devenir la secrétaire à la fin de 1951. Elle fit partie des commissions administratives départementale et nationale en 1953-1954. Déléguée au congrès national du SNI à Paris, elle intervint le 17 juillet 1952 sur la question des jeunes, estimant que le statut des suppléants présentait de nombreuses insuffisances. Lors du congrès suivant à Pau, elle prit la parole le 17 juillet 1953 à nouveau pour évoquer les difficultés des suppléants. Elle fut assesseur lors de la première séance du congrès de Paris, le 6 juillet 1954 où elle devint membre de la commission nationale des jeunes.

Adhérente du Parti communiste français à Enghien en mai 1950, membre d’une cellule locale, en 1951 elle devint membre du comité de la section communiste de Montmorency. Elle suivit le stage organisé par la PCF pour les instituteurs communistes en septembre 1952. Elle fut membre du comité de rédaction de L’École et la Nation en 1954-1956. Elle adhérait aussi à France-URSS depuis avril 1950 et à l’Union des femmes françaises depuis mars 1950 et était devenue la secrétaire de la section locale de l’UFF.