Par Daniel Grason
Né le 12 janvier 1924 à Chalou-Moulineux (Seine-et-Oise, Essonne), fusillé le 7 février 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier ; résistant FTPF.
Fils de François, ouvrier agricole, et de Marthe, née Huret, Simon Duval demeurait chez sa mère 4 rue Saint-Jacques à Étampes (Seine-et-Oise, Essonne). Très jeune membre des FTP, matricule 1556, il quitta son domicile, partit en mission le 29 octobre 1943 avec d’autres résistants cambrioler la mairie de Paron près de Sens (Yonne), avec l’objectif de récupérer des tickets d’alimentation. La Feldgendarmerie 728 de Sens était sur place, et cinq FTP armés furent interpellés : Alphonse Heimst dit Foch, René Guibet, Maurice Salagnac dit Bourdon, Émile Rivet dit Maurice et Simon Duval dit Charot.
Tous furent incarcérés à la prison centrale d’Auxerre, puis transférés à Fresnes. Pierre Simonetti, dit Vidal, qui dirigeait plusieurs groupes de FTP fut interpellé le lendemain rue de Charonne à Paris par des inspecteurs de la BS2.
Simon Duval comparut le 1er février 1944 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « activité de franc-tireur », il fut passé par les armes le 7 février à 15 h 23 au Mont-Valérien, il était âgé de vingt ans.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Étampes. L’Office national des anciens combattants de Caen (ONAC) accorda le 4 juillet 2013 la mention « Mort pour la France » à Simon Duval.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo., 77W 751. – DAVCC, Caen, fusillé Boîte 5/B VIII 5 liste S 1744-059/44 (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb. – État civil, Chalou-Moulineux.