OUBRIK Omar

Né d’un père marocain et d’une mère libyenne, Omar Oubrik passa son enfance dans le Sud tunisien, près des mines de Gafsa où son père était gardien. Non scolarisé, il devint serveur dans les cafés en Tunisie. Venu en France pour les vacances, en août 1968, il fut embauché comme ouvrier spécialisé au département 74-70 de l’Île Seguin, chez Renault à Billancourt. Syndiqué à la CGT en 1969, il se trouva mêlé à la grève de la mécanique en 1975, et, sans être lui-même un des participants, fut licencié avec treize autres « otages », en octobre de la même année.

Réembauché au bout de quatre mois, avec tous ses autres camarades, par les cantines du comité d’entreprise Renault qui avait besoin de personnel à cette époque, il devint aide de cuisine, plongeur. Cette situation perdura jusqu’en 1979, date à laquelle il fut muté à la buvette du département 74, dans l’Île Seguin, où il préparait casse croûtes, cafés et boissons pour les deux équipes d’ouvriers sur chaine. Il fut muté à la cantine de l’immeuble de la direction à la fermeture de l’Ile Seguin en 1992 et fut plongeur aux cantines de l’immeuble de la direction à Boulogne jusqu’en 1998, date de son licenciement économique. Il fut délégué du personnel suppléant CGT à la Soresco (organisme de gestion des cantines pour le CE Renault) à partir de 1976 et jusqu’en 1998. Il adhéra au PCF de 1975 à 1985.

Sur le plan familial Omar Oubrik se maria une première fois en Tunisie en 1975. Divorcé en 1985, il remaria avec une marocaine, en 1996. Il eut cinq enfants.

En 2012, Omar Oubrik était adhérent de l’Association des travailleurs Renault de l’Île Seguin (ATRIS) et toujours adhérent de la CGT, section des retraités Renault.