EMONNOT Roger

Fils de Édouard Frédéric, magasinier et tourneur sur métaux et de Marthe Julie Girardot, Roger Emonnot était domicilié à Dasle et exerçait la profession de tourneur outilleur sur métaux ; toutefois, lors de son arrestation, il était employé à la coopérative Japy à Beaucourt. Il était célibataire.
Roger Emonnot entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans du groupe Bara puis à l’OCM à partir du mois de mars 1943.
Il participa à l’attaque de la prison de Montbéliard au mois de novembre 1943, qui permit l’évasion d’une vingtaine de prisonniers, ainsi qu’au sabotage de machines aux établissements Japy frères à Beaucourt au mois de décembre 1943.
Il fut arrêté le 21 janvier 1944 par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur et vols de tickets de rationnement dans les mairies » de Bâle et Aincourt.
Condamné à mort le 4 avril 1944 par le tribunal militaire allemand de Besançon (FK 560) « pour vol de ticket de rationnement » avec Henri Girard et René Vallat, Roger Emonnot a été fusillé le 14 avril 1944 à 8h16 à la citadelle de Besançon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » sur avis du ministre aux Anciens combattants en date du 25 mars 1946.
Il fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF) (mention additive sur l’acte de décès le 11 avril 1957) et Déporté et résistant interné (DIR), dossier SHD Vincennes GR 16 P 209466.
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Citadelle et le monument de la Libération, à Besançon et sur le monument aux morts, à Dasle (Doubs).