Né le 2 mai 1909 à Paris (XVIIe arr.), mort le 8 février 1981 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; ouvrier régleur chez Renault ; permanent de la Fédération CGT des Métaux (branche automobile), membre du bureau de 1946 à 1973, secrétaire de la Fédération de 1948 à 1968 ; membre du Conseil économique et social de 1964 à 1972 ; militant communiste et résistant.
Marié en septembre 1929 à Paris (XVe arr.), ancien ouvrier qualifié (régleur productif) des usines Citroën, Henri Beaumont travaillait en 1932-1933 aux ateliers pièces de rechange des usines Renault à Boulogne-Billancourt (Seine, Hauts-de-Seine). Militant syndicaliste, il fut chargé d’animer les grèves de 1934 et de mai-juin 1936 aux usines Citroën. Renault le licencia à la suite de l’échec de la grève de novembre 1938. Henri Beaumont était militant du Parti communiste et aurait appartenu à sa direction parisienne avant 1939.
Prisonnier libéré en 1943, il participa à la Résistance et à la Libération de Paris.
Permanent de la Fédération CGT des Métaux (branche automobile), il fut secrétaire de la Fédération de 1948 à 1968 et membre du Conseil économique et social de 1964 à 1972. Il était domicilié à Villejuif (Seine, Val-de-Marne), rue Cantini.
SOURCES : RGASPI, 495 270 2440, autobiographie 08/01/1939. — Jean-Paul Depretto, Les Communistes et les usines Renault de Billancourt (1920-1936), mémoire de maîtrise, Paris IV, 1974. — Stéphane Courtois, Le PCF dans la guerre, op. cit., annexe 18. — l’Humanité, 9 février 1981. — Archives de l’Institut CGT d’histoire sociale. — État civil de Paris XVe arr.