PICARD Paul

Pied-noir, syndicaliste du SNI, Paul Picard était aussi un actif militant associatif, animateur d’activités d’alphabétisation des travailleurs immigrés et d’un centre de loisirs pour enfants, ainsi que responsable de l’Association des locataires du Val-Fouré.

Paul Picard adhéra au Parti socialiste en 1969, à l’invitation de Marcel Le Moal, directeur d’école à Rolleboise et conventionnel.

En 1970, il fut refondateur de la section de Mantes-la-Jolie avec, Firmin Riffaud, maire de Magnanville, André Sylvestre, Directeur d’école à Mondreville, Michel Bigot cadre SNCF, qui ira ensuite à Mantes-la-Ville après 1969. Il fut désigné pour être le 1er secrétaire de cette mini-section. La ville était alors administrée par Jean-Paul David, vieux leader radical champion de l’anticommunisme, avec lequel la section passa d’abord des accords, puis s’en émancipa progressivement. Paul Ricard, élu sur la liste municipale en 1971 démissionna en 1975. Il battit David aux élections cantonales de 1976 où il fut élu, sur un siège nouvellement créé, conseiller général PS du canton de Mantes-la-Jolie. Élu maire de sa commune en 1977, réélu à deux reprises, il fut désigné en 1977 Président du District urbain de Mantes.

Paul Picard se décrivait ainsi au moment de son élection au conseil général dans un historique de la section locale : « Agé de 32 ans, militant local depuis 1968, enseignant au Val Fourré, syndicaliste, ancien élu qui n’a pas eu peur d’affronter durement J.P. David, de tenir tête au PC à diverses occasions, fondateur et animateur de multiples associations de jeunes, sportives, de locataires.... ».
Dans les débats internes du PS de ces années, il signa la motion Mauroy en 1979.

Paul Picard fut chargé de mission au ministère de l’Urbanisme et du Logement après la victoire de la gauche en 1981.