Par Alain Prigent
Née le 10 février 1895 à Perros-Guirec (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor), morte le 14 juin 1967 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; institutrice ; syndicaliste (1922).
Louise Revert était la fille de Louis Revert, guetteur sémaphorique né en 1864, et d’Anna Gautier, ménagère née en 1873. Après avoir fréquenté le cours supérieur de Quintin, Louise Revert obtint le brevet élémentaire en 1910 et intégra l’École normale d’institutrices de Saint-Brieuc (promotion 1910-1913).
Elle enseigna successivement à Canihuel (1913-1918), à Quintin (1918-1919), à Ploeuc-sur-Lié (1919-1922), Coatarscorn (1922-1929), Plancoët (1929-1937), à Plouha (1937-1941) puis à Saint-Brieuc où elle termina sa carrière.
Elle se maria le 17 juillet 1922 au Foeuil (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) avec Camille Pierre, instituteur, militant de la SFIO. Le couple n’eut pas d’enfant.
Conseillère syndicale du Syndicat des membres de l’Enseignement laïque (1922), elle déclencha dans le bulletin syndical une violente attaque contre Francis Mahéo l’accusant d’être à la fois catholique pratiquant et communiste.
Dans sa réponse au questionnaire de Jacques Ozouf, elle indiquait sa proximité avec la Libre Pensée.
Elle prit sa retraite en 1950.
Par Alain Prigent
SOURCES : Arch. dép. Côtes d’Armor : 1T1592, dossier professionnel versé par l’inspection académique, registres d’état-civil numérisés en ligne. — Fonds Ozouf, musée de l’Education à Rouen (cote F788). —Alain Prigent, Les instituteurs des Côtes-du-Nord sous la IIIeRépublique (Laïcité, amicalisme et syndicalisme), Editions Astoure, 2005.