Par Alain Prigent, François Prigent
Né le 1er octobre 1891 à Grâces (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor), mort le 20 janvier 1962 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; instituteur puis directeur de cours complémentaire ; militant du SNI et de la SFIO des Côtes-du-Nord.
Son père François Pierre, marin né en 1857, épousa Amélie Le Hénaff, ménagère née en 1865. Après avoir obtenu son brevet élémentaire en 1906, Camille Pierre intégra l’École normale d’institutrices de Saint-Brieuc (promotion 1906-1909).
Il enseigna successivement à Bégard (1919), à Guingamp (1919-1929) à Plancoët (1929-1937), à Plouha (1937-1941) où il dirigea le cours complémentaire. Il termina sa carrière à Saint-Brieuc.
Militant syndical, il intégra le conseil du SMEL des Côtes-du-Nord dirigé en 1922 par Francis Mahéo.Militant de la section socialiste de Guingamp en 1921, il participa à la souscription pour l’élection législative en mai 1921. Il fut candidat aux élections cantonales de mai 1922 dans le canton de Guingamp. Correspondant de La République Sociale d’Yves Lavoquer, il critiqua la direction du SNI en décembre 1945 pour la gestion du mouvement. Hué par les militants lors de l’assemblée générale de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, il fut exclu du syndicat. Il appartenait à la Franc-maçonnerie selon l’Inspecteur d’Académie.
Il se maria avec Louise Revert, institutrice et militante syndicale, le 17 juillet 1922 au Foeuil (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor).
Par Alain Prigent, François Prigent
SOURCES : Arch. dép. Côtes d’Armor, 1T1592, dossier professionnel versé par l’inspection académique. — Alain Prigent, Les instituteurs des Côtes-du-Nord sous la IIIeRépublique (Laïcité, amicalisme et syndicalisme),Editions Astoure, 2005. —François Prigent, Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980, thèse de doctorat, Université de Rennes 2, 2011.