BON Robert, Léon, Jean

Robert Bon était le fils d’un ménage de métayers, dont le père, devenu ouvrier dans l’usine de porcelaine de Chauvigny (Vienne), était syndiqué à la CGT, et la mère était employée de maison. Ils le firent baptiser et l’envoyèrent au catéchisme. Après avoir fréquenté le cours complémentaire de Chauvigny, il entra à l’École normale d’instituteurs de Poitiers (Vienne) en 1945.

Robert Bon fut nommé instituteur à Millac en 1949, partit effectuer son service militaire en Algérie puis en Allemagne, qu’il termina comme sous-lieutenant. Il se maria en février 1951 à Chauvigny. Le couple eut une fille.

Il retrouva un poste d’instituteur dans la Vienne, à La Petite Guerche puis à Gouex (1956-1963). Après avoir obtenu le certificat d’études littéraires générales à la faculté de Poitiers, il fut nommé au collège d’enseignement général de L’Isle-Jourdain, puis, titulaire d’une licence, il fut nommé au collège d’enseignement secondaire de Montmorillon, et enfin, devenu PEGC, il fut muté au CEG de Lussac-les-Châteaux en 1966. Il en devint le directeur en 1967 puis fut nommé principal dans cet établissement devenu CES Louise Michel, jusqu’à sa retraite en 1983.

Robert Bon militait au Syndicat national des instituteurs, commença par être délégué du canton de Lussac-les-Châteaux dans les années 1960 puis siégea de façon continue, avant de devenir principal, au conseil syndical de la section départementale à majorité Unité et Action.

Robert Bon adhéra au Parti communiste français en 1948. Il devint secrétaire de la section communiste de Lussac-les-Châteaux. Il fut élu conseiller municipal de Gouex en 1959, en 1965, puis adjoint au maire de 1971 à 1977, avant de devenir maire de la commune en 1983. Réélu en 1989 et en 1995, il ne se représenta pas en fin de mandat.

Il fut candidat communiste au conseil général dans le canton de Lussac-les-Châteaux en 1967, en 1973 (1226 et 1614 voix, deuxième position), en 1979 (1822 voix, deuxième position), en 1986 (1161 et 2123 voix) et en 1992 (1262 voix, deuxième position). Candidat lors d’une élection cantonale partielle en 1994, il arrivait en deuxième position avec 1318 voix et fut élu au deuxième tour avec 50,22 % des voix. Candidat à nouveau en 1998, il l’emportait au deuxième tour avec 55,22 % des voix. Il ne se représenta pas en 2004.