THIÉRY Georges, Félix, René

Par Éric Belouet

Né le 12 août 1926 à Angers (Maine-et-Loire) ; mort le 16 juin 2005 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; chaudronnier ; militant permanent de la JOC (1949-1950) ; syndicaliste CFTC puis CFDT ; militant du MPF, du MLP, de l’UGS et du PS ; membre de l’ACO, responsable de son comité diocésain (1965-1971).

Fils de Félix, Charles Thiéry, ouvrier d’usine au moment de sa naissance – où il déclara ne pas savoir signer – qui devint ensuite ouvrier boulanger et d’Aimée Marie Allard, sans profession, Georges Thiéry avait trois frères et une sœur. Après le certificat d’études primaires obtenu en juin 1940, il commença un apprentissage de chaudronnier à l’entreprise Massiot Frères. Il obtint son CAP en juin 1943 et resta dans la même entreprise jusqu’en 1947 ou 1948. Il travailla ensuite aux établissements Brangoleau.

Entre-temps, en 1942, alors qu’il était apprenti, il adhéra à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) par l’intermédiaire d’amis qui en étaient membres. En 1945, il devint responsable de la section et, de 1947 à 1948, fut président fédéral. Sollicité pour devenir permanent, il prit ses nouvelles fonctions en 1949, avec la responsabilité des fédérations de Franche-Comté. Il faisait équipe avec Casimir Kwiatkowski et le Père Duquet. En 1950, il quitta la JOC et fut remplacé par Jacques Barbelin. Il se maria à Tournus (Saône-et-Loire) le 24 décembre 1953 avec Éva Mariette, née le 24 mars 1923, militante de la JOCF en Saône-et-Loire, et le couple eut quatre enfants (trois filles et un garçon).

Georges Thiéry travailla à la SFAC (Schneider) au Creusot de 1950 à 1954, puis entra, toujours comme chaudronnier, à la Manufacture métallurgique de Tournus (Saône-et-Loire) où il accomplit l’essentiel du reste de sa carrière. Il fut pris en charge par le Fonds national pour l’emploi (FNE) de 1983 à 1986, année de son départ à la retraite.

Syndicaliste CFTC puis CFDT à partir de 1964, il était secrétaire adjoint de l’Union locale de Tournus et de l’Union métaux en 1960. Par la suite, il fit partie du bureau de l’Union départementale de Saône-et-Loire (1969-1972) et fut administrateur de la CAF (1967-1985). En 1998, il était secrétaire de l’Union départementale interprofessionnelle des retraités de Saône-et-Loire depuis 1985 et conseiller du salarié pour la CFDT depuis la loi ayant institué cette fonction.

Militant du MPF puis du MLP, il resta dans cette organisation après la scission de 1951. Lorsque, en décembre 1957, le MLP fusionna avec la Nouvelle Gauche et la Jeune République pour donner naissance à l’UGS, Georges Thiéry milita au sein de la nouvelle organiation. Il en était toujours membre à la veille de la création du PSU, mais l’on ignore s’il adhéra à la nouvelle organisation. En 1998, il était adhérent du PS depuis 1985.

En 1960, Georges Thiéry militait également dans une association familiale ouvrière. En 1998, il était membre du bureau de l’Association Solidarité-Partage depuis 1983 et faisais partie d’une équipe d’ACO depuis 1955. Il avait été responsable du comité diocésain de l’ACO de 1965 à 1971.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article179699, notice THIÉRY Georges, Félix, René par Éric Belouet, version mise en ligne le 3 avril 2016, dernière modification le 3 août 2016.

Par Éric Belouet

SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — Fichier des adhérents de l’UGS (1er trimestre 1960). — Témoignage de l’intéressé ecueilli par J.-M. Conraud en avril 1998. — Notes de Marie-Françoise Henssien. — État civil d’Angers.

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