VIAUD Alain, André, Marie, François, Yves

Par Jean Limonet

Né le 11 juillet 1948 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; éducateur spécialisé ; secrétaire du syndicat préfecture et département de Loire-Atlantique, secrétaire national de la fédération INTERCO (1977), secrétaire confédéral CFDT (1983), DRH de la confédération (1995), assistant d’un SN (2003), chargé de mission à la FNCB (2006-2009).

Aîné d’une fratrie de six, trois garçons et trois filles, Alain Viaud vit dès sa plus jeune enfance au rythme du double militantisme de ses parents. Son père, André, né le 16 août 1922, à Nantes était peintre en bâtiment jusqu’en 1953, puis peintre au service entretien chez Brissonneau et Lotz du groupe Alsthom à Nantes où il fut élu délégué du personnel CFTC-CFDT entre 1953 et 1975. Il avait été élu aux côtés de Charles Forget, très longtemps délégué syndical de l’entreprise, et de Daniel Rémond. Sa mère, Gisèle, née Bailly le 10 juin 1924 à Paris (XIVe arr.) passa une partie de sa jeunesse entre Madagascar et la Mauritanie, son père étant militaire. Celui dernier décéda de la malaria à la déclaration de la guerre en 1939. La famille composée de la mère et des sept enfants dut revenir à Paris. Touchée par une grave maladie, la mère de famille dut être hospitalisée. L’aînée de la fratrie – la mère d’Alain Viaud – fut désignée substitut maternel et décida avec ses frères et sœurs de venir habiter chez une tante, dans une ferme, à Nozay (Loire-Inférieure) située à quarante kilomètres de Nantes. Ses parents s’étaient connus durant la guerre, car son père refusant de répondre à l’appel du STO se cachait dans les fermes de la région nantaise. C’est là qu’il rencontra sa future épouse. Ils se marièrent le 11 octobre 1947 à Paris (XIVe), dans le quartier où sa mère avait habité avant la guerre et où elle était soignée depuis la Libération. Ils furent militants catholiques appartenant au tiers ordre des franciscains et à l’ACO. Sa mère, militante familiale, œuvrait pour l’émancipation des femmes en réalisant de nombreuses réunions.

Très engagé et mobilisé, son père, André Viaud, entraînait toute la famille, parents et enfants, à participer aux nombreuses manifestations syndicales de la région nantaise. En octobre 1955, Alain Viaud fut marqué par la peur de sa mère qui entendait à la radio les affrontements d’autant que son mari était rentré à deux reprises, légèrement blessé avec une chemise déchirée. Il fut marqué également par la quête de solidarité aux grévistes qu’il fit avec son père, organisée devant le plus grand magasin de Nantes. Par ailleurs, entre 1959 et 1961, ses parents assurèrent la sécurité d’une famille algérienne en danger à cause de l’OAS en la cachant, car le père était membre du FLN. Enfin, il vit la Bourse du travail de Nantes défendue par son père et d’autres syndicalistes lors du putsch des généraux d’Alger.

Alain Viaud fit ses études primaires à l’école Saint-Pierre dans le quartier de sa grand-mère paternelle, puis au collège privé, où il revendiqua en tant que délégué de classe, une information sur la « crise » de Cuba en 1962. Ne pouvant pas obtenir de réponse et avec le soutien de son père, il quitta l’établissement et rejoignit le lycée Livet jusqu’en 1967 où il fut recalé au bac (math élem). Étant l’aîné d’une famille nombreuse et ne voulant pas peser une année de plus financièrement sur la famille, Alain Viaud devint surveillant d’internat, dans un établissement privé qui rassemblait à la fois des enfants dont les parents avaient beaucoup de moyens mais qui ne pouvaient pas s’occuper d’eux à cause de leurs activités professionnelles souvent internationales, et des enfants de la DDASS. Alain Viaud se rendit compte rapidement qu’une discrimination était pratiquée entre ces deux catégories d’enfants. Il voulut mobiliser le personnel installé dans cette situation, mais en vain. Il décida de rencontrer l’évêque, la DDASS, le syndicat, puis n’ayant pu obtenir un quelconque soutien, il utilisa la presse locale. Il fut licencié en avril 1968. Plus tard, en 1974, lorsqu’il sera éducateur à la DDASS de Nantes, il apprendra que celle-ci avait retiré l’agrément à l’établissement privé.

Alain Viaud passa avec succès le concours d’entrée à l’école d’éducateurs de Rennes, mais il n’y eut pas de rentrée à la suite du mouvement social de mai-juin 1968. Profitant des congés scolaires, il s’engagea à l’Association des compagnons bâtisseurs pour participer deux semaines à des chantiers de soutiens internationaux pour réhabiliter des citées touchées par des inondations – dont Valstagna – dans le nord de l’Italie. De retour à Paris et souhaitant repartir pour une nouvelle mission, il se rendit au siège de l’association, quartier où se trouvait encore une forte présence policière, subit un contrôle agressif qui l’entraîna à renoncer à son projet. Appelé au service militaire, incorporé à Moutluçon le 1er septembre 1968 dans un régiment du matériel, il fit partie d’une compagnie disciplinaire composée de nombreux appelés étudiants sortis de l’UNEF dont certains très engagés au PSU. Il fut libéré le 30 novembre 1969.

À la sortie de l’armée, Alain Viaud travailla six mois dans un établissement d’handicapés physiques comme stagiaire éducateur, puis entra à l’école de Rennes le 1er septembre 1970 pour trois ans où il poursuivit études et stages. Ce fut lors des stages qu’Alain Viaud adhéra à la CFDT en 1970 au cours d’une action de reconnaissance du statut des stagiaires de la part des employeurs. Il adhéra au PSU et, rapidement, il fut contacté par un militant de Lutte ouvrière lors d’une action de quartier pour conserver une partie de terrain vague pour les enfants dans un nouveau quartier de la zup sud de Rennes, où poussaient des tours d’habitations comme des champignons. Il resta deux ans à Lutte ouvrière qu’il quitta en désaccord avec les méthodes employées. À la fin de sa formation et une fois obtenu son diplôme, il fut embauché au foyer où il avait réalisé son dernier stage d’études et qu’il avait pris comme objet de son mémoire.

En 1973, Alain Viaud démissionna du foyer de Rennes et, sur sa demande, fut recruté à la DDASS de Nantes, où il souhaitait s’engager dans le secteur public par militantisme et convictions professionnelles. Dès son arrivée, Alain Viaud vécut une lutte originale comme adhérent CFDT, lutte de soutien à un éducateur de quartier accusé « d’incitation de mineurs à la débauche » pour avoir conseillé dans une sortie de week-end l’utilisation de préservatifs. L’action engagée rassembla 8 000 manifestants devant le tribunal et une condamnation symbolique de l’éducateur. D’autres actions tranchèrent sur les luttes plus habituelles, comme la lutte contre le projet « GAMIN » (Gestion automatisée de médecine infantile), projet non démocratique sur le fichage des enfants, inacceptable pour le syndicat et finalement abandonné à la suite d’un avis défavorable de la CNIL en 1981. Ce projet portait le nom de « l’oubli de l’humain » par ses détracteurs.

Rapidement, Alain Viaud prit la fonction de secrétaire de section en même temps que l’entreprise déménageait. Ce fut l’occasion de nombreux conflits sur les nouvelles conditions de travail et la CFDT devient rapidement majoritaire à la place de Force ouvrière. Cette section fut, durant cette époque, la matrice de futurs responsables fédéraux. En 1975, il fut appelé à relancer une section syndicale de la préfecture. Il devint secrétaire du syndicat qui regroupait les agents de la préfecture et du département. Il s’engagea dans un conflit porté par le personnel du musée départemental qui voulait obtenir les mêmes avantages que ceux du musée communal de Nantes. Ce conflit allait devenir une référence pour la jeune fédération INTERCO comme exemple de travail en commun de branches différentes composant la fédération. Dans la même période, il suivit de nombreuses formations syndicales de base, de responsables de syndicats et d’ENO (Écoles normales ouvrières).

Avec le travail en commun réalisé dans le conflit de 1975, et comme secrétaire du syndicat de la préfecture et du département, Alain Viaud assista régulièrement au conseil du syndicat des communaux dont François Boucherie était le secrétaire. Ce syndicat avait un conseiller fédéral, Jean-Claude Terrière, qui permit d’obtenir des informations et de suivre les activités de la fédération. Ensemble, ils préparèrent pour le département Loire-Atlantique le congrès constitutif du premier syndicat INTERCO de France. Le congrès se tint en juin 1976, François Boucherie fut élu secrétaire général et Alain Viaud le secrétaire général adjoint.

Durant cette période, fin 1975, Alain Viaud participa à une formation de responsables de syndicats à Bierville (centre national de formation de la CFDT) animée par des responsables nationaux de la fédération. Lors d’un débat sur ce qui avait été réalisé en matière de structuration syndicale sur le département de Loire-Atlantique et les difficultés rencontrées à structurer au niveau national, Yves-Marie Marionneaux, principal animateur de la formation et originaire de Nantes, s’adressa à Alain Viaud en lui disant : « Viens faire au niveau national ce que tu as fait au niveau local. » Ce fut alors la découverte, pour lui, des liens entre l’action syndicale d’entreprises au niveau local, le syndicat départemental et l’importance d’une structure nationale de rassemblement et de solidarité syndicale. Il découvrit ainsi les analyses de la fédération et les réflexions engagées par les responsables nationaux des différentes branches constitutives. Il vit tout le travail réalisé par le congrès fédéral extraordinaire constitutif d’INTERCO – « Inter » pour le « ministère de l’Intérieur » et « co » pour « collectivités locales » – qui se tint en 1974 à Saint-Malo. Ce congrès fut reconnu comme une première étape dans la constitution d’INTERCO.

Par l’expérience syndicale et les formations acquises, Alain Viaud fut embauché comme secrétaire fédéral le 1er décembre 1976 pour rejoindre le secrétariat national de la fédération afin de préparer le deuxième congrès qui se tint à Autrans des 19 au 23 avril 1977. Il rédigea de nombreux textes qui furent mis en débat et adoptés. Le congrès déboucha sur la constitution d’une véritable fédération et fut considéré comme le congrès fondateur qui permit le passage d’une coordination nationale de branches à une véritable fédération de syndicats, avec l’élection d’un nouveau conseil fédéral renouvelé dans la grande majorité de ses membres. Sept anciens membres furent renouvelés sur 38 membres et trois anciens secrétaires nationaux furent reconduits sur sept secrétaires nationaux. Alain Viaud fut élu secrétaire national trésorier, Jacques Nodin, secrétaire général, Raymond Manceau secrétaire général adjoint. Une étape décisive fut franchie pour lui lors de ce congrès. Il fut reconduit comme secrétaire national au congrès suivant en 1980, Jean-Michel Bédécarrax lui succéda dans la responsabilité de trésorier fédéral à son départ en 1983.

Durand son mandat fédéral, Alain Viaud prit en charges la politique financière en mettant en œuvre le premier budget réellement fédéral. Il fit face à un très fort développement de la fédération avec de nouvelles dépenses et des rentrées dues aux nouvelles adhésions. Il porta le dossier sur la réalisation de nombreuses formations dans les syndicats se terminant par un plan de travail engageant la préparation de congrès constitutifs de syndicats départementaux INTERCO. Avec cette action, le congrès fédéral de 1980 put se dérouler avec une majorité de mandats acquis dans les syndicats récents INTERCO. Il représenta également la fédération pendant ses deux mandats à l’UFFA (Union des fédérations de fonctionnaires et assimilés) CFDT. Cette fonction le conduisit à être dans la délégation de l’UFFA pour toutes les négociations avec le ministère de la Fonction publique sur les négociations salariales. Ce fut également la grande période de négociations après 1981 sur la décentralisation et des changements statutaires avec Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur. Ayant le suivi du secteur de l’union des affaires sociales, secteur en grande difficulté avec une présence forte de militants d’extrême gauche, Alain Viaud travailla avec le secteur organisation confédéral en compagnie de Pierre Evain, militant qu’il connaissait bien puisqu’il était un compagnon de luttes de son père. Avec la gestion de ce dossier, il rejoignit la CCO (commission confédérale organisation) animée par Noël Mandray.

Élu secrétaire confédéral en octobre 1983, Edmond Maire confia à Alain Viaud comme premier travail le « sauvetage » de l’ancienne charte financière confédérale en attendant la mise en œuvre de la nouvelle charte gérant le montant des cotisations des adhérents calculé en pourcentage des salaires. La même année, Edmond Maire préoccupé par la volonté de faire de la CFDT la première organisation syndicale française en adhérents, souhaitait constituer un groupe de travail composé de responsables avec de fortes expériences dans la pratique syndicale d’une part, et de chercheurs en stratégie des organisations d’autre part, pour développer la syndicalisation CFDT. Il demanda à Alain Viaud d’en être membre avec Michel Lenoir, Hugues Blassel et François Vidal. Noël Mandray animait ce groupe dénommé Gaps (groupe d’actions pour la syndicalisation). Le travail de ce groupe relança la fonction développement dans la CFDT à son congrès confédéral de 1985, et le groupe impulsa cette nouvelle fonction dans toutes les structures de la CFDT. Alain Viaud prit la responsabilité du DOF (département regroupant les fonctions organisation, développement, formation confédérale) en 1989.

Il conduisit les plans quinquennaux du fonds confédéral d’organisation pour les plans 85-89, 90-95 dans le cadre d’une politique de solidarité financière alimentée par le fonds confédéral de développement. Ces plans impulsèrent tout particulièrement le développement grâce à la politique de solidarité financière. Dans ces plans, deux priorités nationales, la fédération des services et la région Ile-de-France. Celle-ci doubla le nombre de ses adhérents en cinq ans. Les politiques de mixité et de la place des femmes dans les différents niveaux de responsabilités syndicales, les soutiens apportés aux organisations plus faibles en moyens financiers par le financement d’implantations de nouveaux permanents, les formations adaptées au développement, furent également développées et mises au service de ces objectifs.

Nicole Notat* nouvelle secrétaire générale, demanda à Alain Viaud de prendre la responsabilité de DRH. Celui-ci, demanda alors de poursuivre ses engagements de responsable du département DOF tout en engageant de nouvelles études de gestion du personnel. Ayant eu une réponse positive, Alain Viaud fit des études de gestion de ressources humaines de 1993 à 1995, et obtint le DESS en gestion des ressources humaines. Il assuma la responsabilité de DRH de la confédération de 1995 à 2003. Durant cette période, il obtint et appliqua un accord de classifications, un accord offensif (loi Aubry) sur le temps de travail qui permit le recrutement accéléré de vingt salariés. Il développa fortement la fonction accueil des nouveaux secrétaires confédéraux ainsi que le renforcement de l’anticipation d’embauche de responsables en développant des formations de reconversion. La politique qu’il développa permit la cohésion et le mariage des cultures entre secrétaires confédéraux issus d’un parcours militant et les secrétaires confédéraux davantage recrutés pour des compétences plus spécifiques.

La période fut également marquée par une nouvelle restructuration interne qu’Alain Viaud pilota sous l’autorité de Nicole Notat, avec Jean Pierre Lasseron alors secrétaire de la CE (commission exécutive). Cette nouvelle organisation lança un partage de responsabilités entre les secrétaires nationaux et les responsables de services à partir de projets directement liés aux priorités du plan de travail confédéral. L’animation des projets fut retenue sous la responsabilité des secrétaires nationaux, la gestion courante et opérationnelle confiée aux responsables de département. La réforme institua aussi la fonction d’assistant pour les membres de la CE ce qui leur permettait de mieux se dégager des taches quotidiennes pour se consacrer à l’animation de leur fonction politique. Alain Viaud travailla avec Nicole Notat jusqu’à son départ en 2002 mais il assura une année supplémentaire à la demande de François Chérèque*, nouveau secrétaire général.

Fin 2003, Alain Viaud quitta la responsabilité de DRH et prit les fonctions d’assistant de Rémi Jouan secrétaire national responsable de l’action revendicative. La période fut marquée par le dossier du CPE (contrat première embauche) en 2005. Il suivit également la négociation sur la pénibilité entraînant des relations intersyndicales parfois compliquées. Toujours à cette période, il retrouva le dossier des salariés handicapés, Rémi Jouan étant président de l’AGEPHIP
(Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés). Au congrès confédéral de 2006 et au départ de Rémi Jouan, Alain Viaud quitta les fonctions qu’il occupait à l’action revendicative confédérale et prit de nouvelles responsabilités comme chargé de mission à la fédération CFDT Construction Bois, pour apporter son expérience en matière d’organisation de développement et de formation syndicale. Il travailla alors avec Rui Portal, secrétaire national de la fédération. Alain Viaud mit en œuvre un outil de diagnostic des syndicats de la fédération et impulsa la constitution de dossiers de développement pour les syndicats. À la demande de la fédération, il poursuivit le travail engagé jusqu’au congrès de la fédération Construction Bois en juin 2009 où Rui Portal prit les fonctions de secrétaire général. Alain Viaud prit sa retraite le congrès terminé.

En 2009, Alain Viaud quitta la région parisienne, région qu’il avait adoptée lors de sa prise de responsabilités à la fédération INTERCO en décembre 1974. Il s’installa à Jard-sur-mer en Vendée, département proche des origines de son enfance et accepta de prendre de nouvelles responsabilités. Il rejoignit Rémi Jouan dans le cadre de la société ACME (Conseil en dialogue social) que Rémi Jouan avait créée après son départ de la confédération. Il suivit ainsi des dossiers d’entreprises ou de branches pour des opérations diagnostics/préconisations et formations jusqu’en 2011 sur l’embauche et l’insertion des handicapés en entreprise. Parallèlement, Alain Viaud s’engagea bénévolement dans une association vendéenne d’insertion pour l’emploi « actif-emploi ». Cette association était fédérée au sein du COORACE (Coordination des associations d’aide aux chômeurs par l’emploi) dans les pays de Loire. Il accepta de rentrer au conseil régional Pays-de-Loire du COORACE pour la période 2011-2014. Cet engagement eut des répercussions dans la commune de son lieu d’habitation où il avait été nommé par le maire au CCAS.

Alain Viaud contribua au travail du « groupe histoire » composé de Yves-Marie Marionneau, Bernard Martinez, Guy Morvan, et Michèle Nathan, de la fédération INTERCO, dans les années 2010 à 2014, pour accompagner, Romain Vila et Éric Belouet à la rédaction et la publication du volume Histoire de la fédération Interco CFDT, publié en 2014, sous la direction de Frank Georgi, par la maison d’Éditions l’Arbre bleu. À la suite des travaux du groupe sur l’histoire de la fédération, Alain Viaud avec Marie Odile Esch, Didier Gounet, Yves Marie Marionneau, Bernard Martinez, Guy Morvan, Michèle Nathan, décidèrent de poursuivre leurs activités en réalisant des biographies de militants de la fédération. En 2016, il est également secrétaire adjoint du syndicat UTR (Union territoriale des retraités) de Vendée.

Alain Viaud s’était marié le 5 décembre 1969 avec Marie-Thérèse Fourmont dont il eut un fils, Emmanuel en décembre 1971 et deux petits-enfants, Maxence et Raphaël. Divorcé, il se remaria le 12 juillet 2008 avec Aude Adrion, assistante juridique à la Confédération CFDT.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182905, notice VIAUD Alain, André, Marie, François, Yves par Jean Limonet, version mise en ligne le 30 juillet 2016, dernière modification le 16 avril 2022.

Par Jean Limonet

SOURCES : Archives interfédérales CFDT-INTERCO — Romain Vila, Histoire de la Fédération Interco CFDT, du front populaire au début du XXIe siècle, Éditions l’Arbre Bleu, 2014. — Notes personnelles d’Alain Viaud. — Entretiens entre Alain Viaud et Jean Limonet de 2014 à juillet 2016.

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