Militant démocrate au Blanc (Indre) ; condamné pour avoir résisté au coup d’Etat du 2 décembre 1851.
Avec Châteauroux et Issoudun, la ville du Blanc avait été un foyer de militantisme républicain socialiste dans le département de l’Indre pendant la Seconde République. A la suite du coup d’Etat du 2 décembre 1851, la police désormais aux ordres de Louis Napoléon Bonaparte procéda à partir du 4 décembre à l’arrestation de ceux qui pouvaient organiser un possible soulèvement. Parmi ceux-ci, Antoine Briffault, emprisonné à Châteauroux, fut condamné à une peine d’internement fin janvier 1852. Il fut remis en liberté en février 1853. En 1882, alors qu’Antoine Briffault était décédé, ce fut sa fille Octavie, seule ayant-droit, qui perçut une rente annuelle de 300 Francs dans le cadre de la loi d’indemnisation des victimes du coup d’Etat.
SOURCES : Arch. Dép. Indre et Cher. – L’Echo des Marchés octobre 1882. – Notes J-L Labbé.