FORGUES Ginette

Ginette Forgues s’engagea à dix-huit ans dans la Résistance. était l’une des grandes figures de la Résistance et adhéra au Parti Communiste Français. Agent de liaison du bataillon Arthur, elle distribua des tracts clandestins, transporta des armes et et des explosifs, participa à la réception des parachutages et prit part aux combats, armée d’une mitraillette Sten, à Houeilles dans le Lot-et-Garonne.
À Toulouse aussi, elle transporte dans son cabas révolvers et bombe, déjouant les contrôles des miliciens. Quelques jours avant la Libération, entre Agen et Marmande, elle transporta à vélo de fausses cartes d’identité, parcourant 83 kilomètres en franchissant douze barrages allemands.
Secrétaire de Serge Ravanel, chef régional de l’ensemble des forces militaires de la Résistance, elle tape à la machine, sous sa dictée, les courriers qu’il adresse au Général De Gaulle. Le jour de la Libération, Ginette Forgues participa activement à l’évasion des résistants détenus à la prison Saint-Michel de Toulouse.
Ginette Forgues reçut la Croix de guerre, Croix du combattant volontaire de la Résistance, Croix du Combattant et Reconnaissance de la Nation et enfin la Légion d’Honneur, remise par le Préfet lors de la cérémonie du 14 juillet 2009.
Après la guerre, elle milita au seine de la CGT et du PCF. Elle fut une "passeuse de mémoire, témoignant de son expérience de résistante auprès des jeunes élèves de la Région, notamment dans le collège Jean Jaurès de Castanet, sa ville. Les professeurs d’histoire et les élèves de 3e de l’établissement. Collège ont baptisé l’une de ses salles du nom de Ginette Forgues.

Militante jusqu’au dernier jour (peu avant sa mort elle participait encore à une réunion publique pour soutenir Christian Picquet, candidat PCF-FdG à l’élection législative sur sa circonscription), elle mourut dans sa 93e année. Ses obsèques eurent lieu le 30 mai au Crématorium de Cornebarrieu.