GUIBOUT Jean, Marius

Jean, Marius, Ernest Guibout était le fils d’Ernest, Lucien, Joseph, ouvrier en chaussures, et de Juliette Augustine Thomé, son épouse.
Célibataire, il habitait avec ses parents 30 boulevard Jacques Bainville à à Romans-sur-Isère (Drôme).
Il était étudiant, présumé réfractaire au STO.
Jean,Marius Guibout entra dans la Résistance et passa au maquis à la compagnie Abel, pseudonyme du capitaine Fernand Crouau, officier de réserve et enseignant. La compagnie s’installa dans la vallée de la Bourne qu’elle avait mission de défendre.
Ses services sont homologués à partir du 9 juin 1944.
Le 21 juillet 1944, la 157e division de réserve commandée par le général Karl Pflaum lança l’assaut final contre le Vercors. Le 23 juillet la Résistance n’étant plus possible l’ordre de dispersion fut donné par le chef militaire du Vercors François Huet.
Alors qu’il tentait de s’échapper et fuyant de Malleval (aujourd’hui Malleval-en-Vercors, Isère) Jean Guibout fut capturé par des soldats allemands.
Il fut fusillé le 29 juillet 1944 sur la place du village de Rovon (Isère).
Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière municipal, à Romans-sur-Isère (Drôme).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant " (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 31 décembre 1959 publié au JO le 7 janvier 1960.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Malleval-en-Vercors, sur la plaque commémorative à sa mémoire, à Rovon, sur la plaque commémorative apposée dans l’escalier d’honneur de la mairie de Romans-sur-Isère et sur le monument commémoratif départemental à Saulce-sur-Rhône (Drôme).