Par Jean-Pierre Ravery
Né le 14 janvier 1902 à Saint-Didier-en-Arroux (Saône-et-Loire) ; cheminot ; militant communiste, syndicaliste, résistant.
Dans son rapport hebdomadaire au chef du gouvernement à Vichy daté du 19 octobre 1942, le préfet de police de Paris rapportait l’arrestation de Jean Capre, « ex-chauffeur de route à la SNCF, demeurant 123, rue de la Chapelle à Paris, porteur d’une fausse carte d’identité au nom de Dumont Lucien, né le 14 janvier 1899 à Gien, et d’une fausse carte d’assurances sociales au même nom ».
Jean Capre était manifestement déjà fiché aux Renseignements généraux et son parcours connu des policiers : « militant notoire, ex-membre de la section communiste du 19ème arrondissement, puis de la section de Saint-Denis, ex-secrétaire du centre syndical de cette localité, Capre avait été licencié de la SNCF à la suite de sabotages commis dans la nuit du 20 au 21 août 1941 au dépôt des machines de La Plaine-Saint-Denis. Plusieurs tracts, dont un ayant trait aux moyens de sabotage, ont été découverts à son domicile ».
Livré aux Allemands, Jean Capre fut déporté à Buchenwald.
Il ne semble par se confondre avec Jean Capré, cheminot syndicaliste du Nord et résistant.
Par Jean-Pierre Ravery
SOURCES : Rapport hebdomadaire du Préfet de police de Paris au chef du gouvernement à Vichy daté du 19-10-1942. — Livre mémorial de la fondation pour la mémoire de la déportation.