QUINIOU François, Joseph, Marie

Par Jean-Jacques Doré

Né le 1er octobre 1896 à Elliant (Finistère), mort à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 6 novembre 1949 ; charron, charpentier menuisier puis cantonnier ; cheminot d’Yvetot (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; syndicaliste CGTU puis CGT.

Fils d’un cuktivateur, François Quiniou, mobilisé dans l’infanterie le 7 août 1916, fut décoré de la Croix de guerre avec palme accompagnée de la citation suivante le 30 avril 1918 : "S’est porté volontaire avec une grande bravoure à plus de 700 mètres de nos lignes à l’attaque de petits postes allemands ; a aidé à transporter ses camarades hors de combat jusqu’à nos lignes". Prisonnier des Allemands le 27 mai 1918, interné à Landsdorf (Allemagne), il fut rapatrié le 15 janvier 1919, et retourna à Elliant après sa démobilisation.

Admis aux chemins de fer de l’État comme cantonnier, il fut affecté au dépôt du Havre (Seine-Inférieure, Seine-maritime) le 5 novembre 1921 puis à celui d’Yvetot en 1927.

Militant du syndicat unitaire (CGTU) local des Cheminots, François Quiniou succéda en 1929 à Pierre Angot au secrétariat de l’organisation qui comptait alors une soixantaine d’adhérents. Réélu secrétaire jusqu’en 1932, il passa cette même année à la CGT avec une partie des militants. En juillet 1933 le bureau du syndicat des Cheminots confédérés d’Yvetôt comprenait René Le Provost (secrétaire), Pierre Godest (secrétaire adjoint), A. Drouin (trésorier), Raymond Pelletier (trésorier adjoint) et François Quiniou, sans affectation.

Membre du bureau jusqu’à la fusion avec le syndicat unitaire le 3 décembre 1935, il siégea à la commission de contrôle de l’organisation confédérée jusqu’en 1939.

François Quiniou s’était marié à Ergué Gaberie (Finistère) avec Marie Anne Thomas. Le couple eut 6 enfants et habitait rue Pasteur à Yvetot en 1927.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article198171, notice QUINIOU François, Joseph, Marie par Jean-Jacques Doré, version mise en ligne le 5 décembre 2021, dernière modification le 1er décembre 2021.

Par Jean-Jacques Doré

SOURCES : Arch. Dép. Seine-Maritime 1 MP 497 communisme — Arch. de l’UD CGT liasse 1930-1935 CGT. — Le Prolétaire Normand, 19 avril 1929La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 15 février 1928, 1er avril 1930 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes de Louis Botella. — État des syndicats CGT et CGTU de Seine-Inférieure en 1931, documents internes transmis par Bernard Isaac secrétaire général de l’Union départementale CGT de 1966 à 1995. — Arch. Dép. Finistère État civil, Registre matricule militaire.

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