Par Dominique Petit
Né le 1er mars 1877 à Massa-Carrare (Italie). Marbrier, célibataire. Anarchiste à Carrare et à Nice.
Antiglio s’adonnait à la vente des journaux et des brochures anarchistes.
Le 20 décembre 1892, il fut arrêté à Massa-Carrare au moment où il écrivait sur les murs : Vive l’anarchie ! Vive la révolution sociale ! Mort au roi !
En Italie, il fréquentait « les chefs du parti anarchiste libérés de la réclusion par l’amnistie du 14 mars 1896 ». Il était le compagnon de l’anarchiste Larzoni Mario.
Le 22 février 1896, il avait été condamné par le tribunal de Carrare à 2 mois de prison pour violences et rébellion aux agents de la force publique.
Le 1er mai 1896, Antiglio était arrêté pour excitation à la grève.
Antiglio arrivait à Nice début juillet 1896, il demeurait 12 rue Emmanuel Philibert. Il se fit embaucher chez Pesenti Annibal, marbrier à Nice, place de la République où il travailla 3 jours. Il quitta l’atelier en compagnie de Bava Filippo, pour aller à Marseille.
Le 5 septembre 1896, il fut photographié au commissariat central de Nice et une notice individuelle établie à son nom.
Le 19 septembre 1896, il figurait sur l’état supplémentaire des anarchistes à résidence fixe.
Le 20 décembre 1896, il partait en train pour Carrare.
Le 17 janvier 1897, il était accusé de complicité avec Chioni Carmelindo dans la tentative de meurtre du commissaire de police de Carrare, lequel, quelques jours auparavant, avait fait précéder à l’arrestation de plusieurs anarchistes qui avaient assailli et désarmé deux carabiniers. Le commissaire fut frappé de quatre coups de couteau et de deux coups de revolver.
Par Dominique Petit
SOURCE : Arch. Dép. Alpes-Maritimes 4 M 490