COQUELIN Marcel, Raoul

Fils de Jean Coquelin, garçon de magasin et de Marie Guénard, ménagère, Marcel Coquelin lui-même ouvrier fourreur, était, en 1929, un des deux secrétaires avec Ruchon du syndicat unitaire de la Fourrure-habillement. Il siégeait à la commission exécutive de la Fédération textile en 1934.

Le Parti communiste le présenta aux élections municipales complémentaires des 6 et 13 décembre 1931, à Paris, dans le quartier Europe. Candidat aux élections législatives du 1er mai 1932 dans le VIIe arr. de Paris, il recueillit 508 voix sur 13 260 votants et 16 525 inscrits. Le représentant du Parti socialiste SFIO Spinella en obtenait 435.

À la suite du congrès de fusion de la Fédération de l’habillement (7-8 décembre 1935), Marcel Coquelin représenta à la commission administrative de cette Fédération la tendance unitaire avec Georgette Bodineau* et Françoise Garnier* alors que les confédérés étaient représentés par Andrée Dulac, Guillemot, Lucie Mahé, Albert Manches, Gaston Ringenbach et Veillat. Marcel Coquelin fut reconduit dans ses fonctions après les XXe et XXIe congrès (17-19 septembre 1937 et 17-19 août 1939) de la Fédération de l’Habillement CGT.

Nommé par le gouvernement de Vichy conseiller municipal du XIXe arr. de Paris en 1941, Marcel Coquelin était présenté comme « secrétaire adjoint du syndicat de la confection de Paris ».

Suivit-il des militants de l’habillement comme Marcel Bonnet* ou Marcel-Paul Cognet* qui, pendant la Seconde Guerre mondiale participèrent au conseil supérieur de la Charte du Travail ou à des organismes qui lui en étaient proches ? On peut le penser car en octobre 1945, Marcel Coquelin fut exclu à vie du mouvement syndical avec Marcel Bonnet*, Madeleine Vignard* (épouse Bonnet), Marcel Paul*, Cognet*, Georges Hoffman et Germaine Pelletier.
Marcel Coquelin avait épousé Angèle Roux le 30 mars 1929 à Paris (XVIIe arr.).