Par Claude Pennetier
Né le 22 juillet 1901 à La Vernarède (Gard), mort le 10 avril 1976 à La Vernarède ; mineur ; conseiller général du canton de Génolhac ; maire communiste de La Vernarède.
Fils d’un mineur de charbon, ouvrier mineur lui-même, Fernand Corbier était, en 1932, secrétaire de la cellule des Jeunesses communistes de Chambon-Chamborigaud (Gard) dont le siège était à Alès et qui comptait huit membres. Il fut délégué mineur aux mines de Cessous près de La Vernarède (voir Marcel Nouvel). En novembre 1937, il fut élu au conseil d’arrondissement du canton de Génolhac.
Mobilisé avec Étienne Fajon à Combessac, quartier de Nîmes, il devint maire communiste de La Vernarède après la Seconde Guerre mondiale. Il mourut le 10 avril 1976 à La Vernarède.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13130, année 1932. — Le Cri du Gard, organe régional hebdomadaire du Parti communiste, 16 octobre 1937 [photographie] ; 13 novembre 1937. — Étienne Fajon, Ma vie s’appelle liberté, 1976, p. 127. — Renseignements fournis par la mairie de La Vernarède. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.