LEPELTIER Didier, Edmond

Par Gilles Pichavant

Né le 21 juin 1882 au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; cheminot, mécanicien aux chemins de fer de l’État à Rouen ; syndicaliste CGT, révoqué en 1920.

Fils d’un contremaitre d’usine, et d’une mère au foyer, Didier Lepeltier naquit au Havre. En 1904, il habitait Grand-Quevilly et était employé.

En 1910, il était employé des chemins de fer de l’État et habitait Petit-Quevilly. (Seine-inférieure, Seine-Maritime). Il céda à la pression gouvernementale en cessant la grève à la suite l’arrêté de mobilisation des cheminots du 11 octobre 1910, et fit donc « une période d’instruction à la 4e section des chemins de fer de campagne » du 14 au 27 octobre 1910. Il passa la 1ère guerre mondiale dans cette affectation.

En 1920, par contre, Didier Lepeltier fit grève en mai et fut révoqué des chemins de fer. Le 6 juillet 1920, il fut condamné en correctionnelle à deux mois de prison pour « entrave à la liberté du travail ». Le 22 octobre suivant, le tribunal confirma la peine en appel. Il ne fut réintégré dans les chemins de fer que le 30 septembre 1924, suite à une décision du 26 août précédent, mais ce fut en région parisienne. En 1927 il travaillait comme mécanicien des routes au dépôt des chemins de fer des Batignolles à Paris (XVIIe arrondissement).

Didier Lepeltier s’était marié le 19 mars 1904 à Rouen, avec Alice Bourdonvan. Il se remaria le 2 août 1930 à Courbevoie, avec Marguerite Martin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article210966, notice LEPELTIER Didier, Edmond par Gilles Pichavant, version mise en ligne le 24 janvier 2019, dernière modification le 24 janvier 2019.

Par Gilles Pichavant

SOURCES : Archives départementales de Seine-Maritime, cote 10M358 et 1R 3128, registre matricule, 1902, Rouen Sud, N°584. — Le journal de Rouen, le 7 juillet 1920. — Journal Officiel du 6 septembre 1924. — État civil du Havre.

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