CHICOIX Eugène

Fils d’un journalier, ancien combattant de la première guerre mondiale, il épousa Marguerite Coquelin dont il eut plusieurs enfants. Ouvrier verrier à Montluçon, un Chicoix participa au XVIe congrès du Parti Ouvrier Français qui se tint à Montluçon du 17 au 20 septembre 1898, probablement le même sachant que le syndicat des Verriers y fut représenté. D’après sa nécrologie, Eugène Chicoix adhéra rapidement au Parti socialiste et joua un rôle important [lors des grandes grèves de Montluçon au début du XXe siècle, par la suite il devint l’ami de Marx Dormoy. En 1909, il travailla à Dorignies (Nord), sans doute à la verrerie. Il revint travailler, en 1919, à la Verrerie de Montluçon, il habita, 27 place de l’Abattoir. Un rapport du Commissaire spécial du 14 décembre 1921 le signala comme syndicaliste et « homme nouveau de la verrerie ». A la réunion de la Commission exécutive de l’Union départementale CGT, il intervint contre les oppositions entre les tendances des milieux ouvriers et regretta vivement que les militants soient toujours critiqués, constatant que les adhérents se retirent des syndicats. Il ne semble plus occuper des responsabilités au niveau syndical, il fut membre de la Commission administrative du bureau de Bienfaisance puis en devint vice-président. Il fut promu chevalier du Mérite social. Il devint cafetier. Suite à son activité de Résistant, il fut interné plusieurs mois, en 1942, au camp de Saint-Paul d’Eyjeaux.