Par Louis Botella, Claude Pennetier, Jean-Claude Malé
Né le 4 octobre 1897 à Bénéjacq (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), mort le 31 décembre 1958 ; conducteur électricien au chemin de fer ; syndicaliste CGT des Hautes-Pyrénées ; socialiste SFIO.
Vincent Larroze adhéra à la SFIO de 1920 à sa mort. Il fut très vite membre du bureau fédéral.
Aide-conducteur électricien au dépôt de Tarbes depuis 1921, Vincent Larroze (aussi orthographié par erreur Laroze) figura, en décembre 1928, sur la liste des candidats présentés par la CGT lors de l’élection des délégués du personnel auprès du réseau du Midi.
En avril 1932, il fut signalé comme étant secrétaire adjoint du syndicat confédéré [CGT] des cheminots de Tarbes. Il fut à nouveau candidat lors de la désignation des membres du Conseil supérieur des chemins de fer en février 1934. Il fut muté à Pau.
Résistant, il organisa passage de courrier et autre vers l’Espagne, gare de Canfranc, en contact avec le chef de la douane française Leray. (BCRA). En 1944, il fut chef départemental "N.A.P. Fer". En août- septembre 1944, Vincent Larroze était domicilié à Pau, 17 rue Lespy, et appartenait au 2e bureau de l’état-major des FFI.Base Espagne.
Il est homologué Forces françaises combattantes au titre du réseau.
Il appartint à la direction fédérale socialiste à partir de 1945.
Ses obsèques eurent lieu le 2 janvier 1959.
Par Louis Botella, Claude Pennetier, Jean-Claude Malé
SOURCES : La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGT] des travailleurs des chemins de fer, 1er décembre 1928, 1er avril 1932, 1er février 1934 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes et document de l’iHS CGT 64, Jean-Claude Malé. — SHD, Vincennes, GR 16 P 339340 (nc).