Par Alain Dalançon
Né le 3 avril 1893 à Moult (Calvados), mort le 22 avril 1978 à Angers (Maine-et-Loire) ; professeur ; militant du SNEPS, du SNCM puis du SNES.
Fils de Jean-Claude Décurey, gendarme, et de Louise Barrette, sans profession, Arsène, André Décurey effectua ses études à l’école primaire supérieure de Caen. Il fut élève-maître à l’École normale d’instituteurs de Caen (Calvados) avec Maurice Lecomte, de 1909 à 1912. Après une quatrième année d’EN à Caen, il fut admis à l’École normale supérieure de Saint-Cloud (Lettres) en 1913.
Mobilisé dans le 205e régiment d’infanterie en septembre 1914, il fut blessé une première fois le 30 septembre 1915, puis une seconde fois, le 2 septembre 1916, et fait prisonnier. Rapatrié le 20 décembre 1918, il fut démobilisé le 2 septembre 1919. Sergent depuis 1915, il était titulaire de la Croix de guerre.
André Décurey enseigna comme professeur, successivement aux écoles primaires supérieures de Lisieux (Calvados), d’Onzain (Loir-et-Cher) puis d’Angers (Maine-et-Loire) près de Château-Gontier dont sa femme était originaire.
Il militait avant-guerre au Syndicat national des fonctionnaires des EPS, puis au Syndicat national des collèges modernes après 1945, et enfin à partir de 1949 au Syndicat national de l’enseignement secondaire.
Responsable du Groupement des retraités de l’enseignement secondaire pour le Maine-et-Loire puis l’académie de Nantes dans les années 1960, il trouva la mort avec sa femme à la suite d’un accident de voiture, alors qu’il se rendait à Orléans au congrès de la MAIF, dont il était le correspondant départemental.
Par Alain Dalançon
SOURCES : Arch. IRHSES (dont art.de L’Université syndicaliste, spécial retraités du 28 septembre 1978) . — Arch. Dép. Calvados, état civil, registres matricules.