CREUSOT Félix

Fils de Pierre Creusot, cantonnier, et de Marie Julie Moreau, Félix Creusot fut cantonnier à Mirebeau-sur-Bèze avant d’être embauché à la Compagnie des Tramways Electriques et autobus de Dijon en 1928. Il fut membre de la commission administrative de l’Union départementale CGT en 1933, secrétaire administratif, puis secrétaire général intérimaire du 1er février au 3 juillet 1934 du syndicat des tramways affilié à l’Union départementale CGT confédérée avant la réunification de décembre 1935. Il succéda à Félix Bardollet, exclu de tous ses mandats syndicaux. Il fut responsable du comité de rédaction du bulletin du syndicat Le TRAM en 1934. Il participa pour l’UD confédéré avec Petit et Jeannot dès juillet 1934 aux réunions avec l’UD unitaire pour aborder les questions liées à la réunification.
Mobilisé le 25 août 1939, il fut démobilisé le 8 août 1940 et reprit son service aux tramways dès son retour. Il intégra les FFI, mouvement de Résistance en Côte-d’Or de mai 1944 au 11 septembre 1944. Il fut membre du bureau du syndicat après la Libération. Il se maria en 1923 avec Madeleine Robardet, divorcé, il se remaria à Dijon le 13 août 1932 avec Louise Odette, biscuitière à Dijon.
Domicilié au 27 rue de Nuits-Saint-Georges à Dijon en 1956, année où il prit sa retraite. Félix Creusot fut candidat aux élections municipales de Dijon en 1934 sur la liste socialiste conduite par Robert Jardillier.