RAIMBAULT Louis, François

Fils de Louis Marie Alexis Raimbault, ouvrier boulanger à Nevers, et d’Angèle Paré, tapissière, les parents de Louis Raimbault vinrent habiter à Dijon après la guerre de 1914-1918 où son père fut embauché à l’usine Pétolat. Louis Raimbault travailla à la biscuiterie Pernot à Dijon après la fin de sa scolarité, puis comme électricien dans un garage avant son incorporation de 1925 à 1927. A son retour, il reprit son emploi d’électricien et s’engagea à la CGT. Il fut secrétaire général de la section syndicale CGT des ouvriers garagistes et carrossiers de Dijon de 1936 à 1939 et un des animateurs de la grève du printemps 1936 dans sa profession. Il fut élu délégué d’usine, membre de la commission exécutive du syndicat des métaux de Dijon pendant la même période. Il assura régulièrement les permanences d’accueil des salariés de la métallurgie à la Bourse du travail pour le syndicat des métaux de Dijon. Il participa à toutes les négociations sur les conventions collectives de sa profession avec les représentants de la chambre patronale dijonnaise de 1936 à 1939. Il fut membre du comité de rédaction du bulletin du syndicat Le Métallo dijonnais. Mobilisé le 17 avril 1940, il fut réformé temporairement le 11 mai 1940 et renvoyé le lendemain dans son foyer. Il fut secrétaire général adjoint du syndicat CGT des métaux de Dijon à sa reconstitution après la Libération en septembre 1944, le secrétaire général étant Charles Collin. Militant communiste avant la guerre, il fut parmi les meilleurs diffuseurs de l’organe du PCF, Le travailleur de l’Yonne – Côte-d’Or en 1937. Il se maria à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure - 44) en 1924 avec Eugénie Marie Anézo, puis divorça, et se remaria le 21 décembre 1929 à Dijon avec Marie Louise Marsinet. Domicilié au 28 Bd. des Bourrôches à Dijon lors de son décès.