LAGRANGE Victor, Etienne

Fils de Jean-Baptiste Lagrange, serrurier, et de Claudine Monod, Victor Lagrange était ouvrier typographe à Dijon. Il travailla dans le journal le Progrès de la Côte-d’Or, il devint le gérant du journal en 1870 et eut à subir la censure impériale.
Lagrange s’installa ensuite à Lyon, où il continue une carrière de journaliste. En 1871, il travaillait pour le Défenseur des droits des peuples (Lyon), puis le Petit Lyonnais, la République républicaine et en 1876 La Tribune des travailleurs. En 1876, il remplaça Charles Mengin comme rédacteur en chef du Progrès et y resta jusqu’en 1877 (il est remplacé par Vizian d’Alteyrac). Il anima aussi le journal la Réforme politique et sociale.
Entre temps, Lagrange a été élu conseiller municipal de Lyon en 1874. Il fut ensuite élu député du Rhône de 1881 à 1893, inscrit au groupe de la gauche radicale. Il fut battu en 1893 par le député radical-socialiste François Masson.
D’après les notes d’Edmond Morin (Bib. Forney, Paris) il aurait été un ardent défenseur de la mutuelle « La Prévoyante de l’avenir » (1888) et de la loi de 1884.
A son décès, l’officiel d’état-civil déclara qu’il était receveur-buraliste.
Lagrange était franc maçon (loge Candeur).
Lagrange avait épousé Mathilde Gauthier.