Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 14 janvier 1922 à Saint-Amour (Jura), mort en action le 3 juillet 1944 à Saint-Amour ; cultivateur ; résistant.
Pierre Gregot était le fils de Marie Joseph, cultivateur et de Marie Célestine Girodet, cultivatrice, domiciliés au hameau d’Allonal. Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur avec ses parents.
Il entra dans la Résistance en 1944 au groupe Henri Clerc. Le 3 juillet 1944 le maquis attaqua le train blindé à Saint-Amour. Pierre Gregot fut mortellement blessé par une sentinelle allemande au cours du combat. Il décéda à quinze heures à son domicile au hameau d’Allonal. Un autre maquisard Georges Jouffroy fut grièvement blessé au cours de ce combat.
L’acte de décès fut dressé le 4 juillet sur la déclaration de Raymond Gregot, 32 ans, cultivateur, cousin du défunt.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès, dossier SHD AC 21 P 196827 (nc).
Son nom figure sur la stèle commémorative à sa mémoire et sur le monument aux morts, à Saint-Amour (Jura).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Journal "Le Progrès" du 7 juillet 2014, Soixante-dix ans après le souvenir demeure.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).