CARMONA Maurice

Maurice Carmona appartenait à une famille juive originaire de Salonique au temps de l’empire Ottoman, qui était partie de Grèce pour rejoindre l’Égypte où vivait une partie de la famille. Il était le 3e enfant d’Albert, Alberto, Avraham Carmona, né à Salonique en 1887, assureur qui décéda au Caire en 1955.

Il s’engagea dans les Forces français libres en novembre 1942 et combattit de la Lybie à l’Allemagne où il fut démobilisé avec le grade de sergent.
Il épousa Sonia Forte, née le 16 décembre 1917 à Alexandrie (Égypte), et eut avec elle six enfants, dont Yves Carmona.

Étudiant dans une faculté des lettres, agrégé d’histoire en 1952, il devint assistant, puis maître-assistant à la faculté des lettres de Bordeaux (Gironde) et habitait Libourne, 90, avenue Louis Didier. Détaché au Centre national de la recherche scientifique comme attaché, il avait déposé un sujet de thèse sur le capitalisme toscan aux XVIe et XVIIe siècles et écrit des articles dans des revues historiques dont la Revue d’histoire moderne et contemporaine en 1954. Il adhérait au SNESup.

Maurice Carmona adhéra au Parti socialiste autonome puis unifié à la fin des années 1950. Il devint le secrétaire de la section de Libourne puis le secrétaire de la fédération PSU de Gironde.

Candidat aux élections législatives dans la 3e circonscription de la Gironde, en mars 1967, il obtint, comme candidat PSU 1117 voix sur 54 020 inscrits et se désista pour le maire de Talence, candidat de la FGDS, qui fut réélu. En juin 1968, candidat dans la première circonscription de Bordeaux avec René Calcus, militant socialiste de la CGT, comme suppléant, il obtint au premier tour 2 648 voix sur 76 656 inscrits et se désista à nouveau pour le candidat de la FGDS qui fut battu au deuxième tour.