GOSSART Louis.
Par Renée Dresse
Né à Jemappes (pr. Hainaut, arr. Mons) le 21 février 1917. Cheminot, agent de la Régie des télégraphes et téléphones, dirigeant local puis national du Syndicat chrétien des Chemins de fer, postes, télégraphes, téléphones, marine, aéronautique et radio-télévision belge-RTB (CPTTMAR).
Fils unique de Maurice Gossart, ajusteur à l’Atelier central des chemins de fer de Cuesmes (aujourd’hui commune de Mons), et de Victoria Petiéssu, ménagère, Louis Gossart poursuit des études jusqu’en 1938. Prisonnier de guerre de 1940 à 1945, il entre à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) à son retour de captivité. En 1946, il est engagé à la Régie des télégraphes et téléphones (RTT) où il est électricien.
Louis Gossart s’engage dans l’action syndicale dès son entrée à la SNCB. Militant chrétien, il s’investit dans la section locale du Syndicat chrétien des Chemins de fer, postes, télégraphes, téléphones, marine, aéronautique et radio (CPTTMAR) de Jemappes dont il devient le secrétaire adjoint en 1946 puis le président jusqu’en 1953.
Le 1er juillet 1950, Louis Gossart devient délégué permanent puis secrétaire national du secteur RTT, à l’initiative du comité de la section de Jemappes.
Marié à Eloïse Andrieux depuis le 29 janvier 1940, Louis Gossart est admis à la retraite, selon Le Bon combat, le 1er août 1979, selon le questionnaire d’enquête rempli par ses soins le 1er juillet 1981.
Par Renée Dresse
SOURCES : CARHOP, fonds Jean Neuville, dossier « Gossart Louis », réponses au questionnaire d’enquête, années 1980 – Le Bon combat, février 1946, p. 4 ; 15 juillet 1950, p. 1 ; 1er juin 1951, p. 4 ; 5 décembre 1953, p. 4 ; 1er septembre 1959, p. 2 ; 4 juillet 1979, p. 2.