CHAMPO Jean, Pierre, Dominique

Jean Champo (prénommé souvent Jean-Pierre) réussit le concours d’entrée à l’Ecole normale d’instituteurs de Lescar en 1923. Instituteur stagiaire à Ainharf, titularisé en janvier 1928, il accomplit son service militaire (mai 1928-octobre 1929) et fut nommé instituteur à Mauléon avec son épouse institutrice.
Membres du Syndicat national des instituteurs, ils participèrent au mouvement de solidarité avec les Républicains espagnols particulièrement fort dans cette région. En juin 1939, ils obtinrent du sous-préfet d’Oloron l’autorisation d’héberger un instituteur de la région d’Alicante interné au camp de Gurs. Résistant, au titre du Mouvement de Libération du Peuple, il fut membre du Comité départemental de Libération.
Après la guerre, Jean Champo, détaché, devint directeur du centre de formation professionnelle (centre d’apprentissage) en octobre 1945.
Il fut maire socialiste SFIO de 1945 à 1953. Le 11 mars 1954, il écrivit à la direction nationale du Parti pour obtenir l’aide du Parti pour la défense de son établissement pour des raisons économiques et politiques d’autant plus qu’il était le seul centre laïque.
Candidat aux élections de la première Assemblée constituante puis aux élections législatives de 1951, suppléant du candidat socialiste en 1958, il fut candidat aux élections sénatoriales. Candidat au Conseil général dans le canton de Mauléon en octobre 1945, il obtint 1 975 voix sur 7 796 inscrits et 5 048 votants au premier tour et fut battu au second tour avec 2. 789 contre 3 088 à son adversaire de droite. A nouveau candidat en 1951, il obtint 1 507 voix sur 7 567 inscrits et 5 382 votants.
Après son décès, le lycée professionnel de Mauléon prit le nom de Jean-Pierre Champo.