Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 1er juin 1926 à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort en action le 25 juillet 1944 à Caylus (Tarn-et-Garonne) : résistant de l’armée secrète (AS) de Tarn-et-Garonne homologué Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Maurice Michinel entra dans la Résistance à la 4e compagnie de l’armée secrète (AS), secteur de Caylus, où ses services furent homologués du 6 juin au 25 juillet 1944.
Le 25 juillet 1944, avec d’autres maquisards, il effectua à bord d’une camionnette une mission de ravitaillement à Caylus (Tarn-et-Garonne). Une colonne allemande qui se dirigeait vers Caussade avait son avant-garde qui avait déjà pris position dans le village. Arrivée dans une rue de la commune, la camionnette fut prise pour cible. Criblée de balles, elle s’écrasa contre un mur rue Évariste-Hue. Trois maquisards furent tués sur le coup. Parmi eux, Maurice Michinel et ses deux camarades Louis Delrieu et Léon Foltz.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des forces françaises de l’intérieur (FFI)
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, à Caylus, sur le monument aux morts communal, le monument aux morts du quartier de Gasseras et la plaque commémorative 61 rue de la Résistance, à Montauban (Tarn-et-Garonne).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 101283 (nc), SHD, Vincennes, GR 16 P 419913 (nc) et GR 19 P 82/1, page 190.— Commission départementale de l’information pour la Paix, Contre l’oubli. Plaque et stèles de la Résistance et de la Déportation en Tarn-et-Garonne, Montauban, 2000.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.