BES Jean

Par Guy Herbreteau, Daniel Auberger

Né le 22 mars 1951 à Féneyrols (Tarn-et-Garonne) ; cheminot ; syndicaliste CGT, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Carmaux (1980-1990), membre du bureau de la section CGT des cheminots retraités d’Albi (depuis 2006).

Jean Bes
Jean Bes

Les parents de Jean Bes étaient agriculteurs dans la commune de Feneyrols (Tarn-et-Garonne). Ancien résistant, adhérent du Mouvement de défense des exploitants familiaux, son père fut adjoint au maire de la localité. La famille comptait trois enfants : Jean, l’aîné, et ses deux sœurs.

En 1969, Jean Bes obtint un CAP de monteur électricien au collège d’enseignement technique (CET) de Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne). L’année suivante, il obtint un CAP de dessinateur en construction électrique au CET d’Esyines (Gironde).

Sa carrière de cheminot débuta en 1970 lorsqu’il fut embauché, à l’essai, à l’arrondissement de Montluçon (Allier). L’année suivante, il entra au cadre permanent à Bourges (Cher) en tant qu’agent du Service électrique et signalisations (SES). Il y demeura jusqu’en décembre 1976, année où il fut muté à la section Equipement d’Albi (Tarn) où il termina sa carrière en mars 2006. Parti en retraite avec le grade D1-15, Jean Bes mesura combien son avancement avait été passablement bridé.

Jean Bes se syndiqua à la CGT en 1973. Son adhésion se fit sur la sollicitation de Michel Ribaudeau et Jean-Claude Lombardi, deux de ses camarades du SES de Bourges (Cher). Les injustices professionnelles, et particulièrement celles dont il fut lui-même victime, ne furent pas étrangères à son engagement. Au niveau local, Jean Bes occupa différentes responsabilités. De 1975 à 1980, il fut correspondant pour La Vie Ouvrière, puis de 1980 à 1990, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Carmaux. Il prit en charge cette responsabilité jusqu’au rattachement du syndicat de Carmaux à celui d’Albi (Tarn). Jean Bes exerça également des mandats au sein de l’entreprise. En 1986, il fut successivement élu délégué du personnel pour le 1er collège, puis pour le 2ème collège, responsabilité qu’il occupa jusqu’à sa retraite. Pour mener à bien la défense des intérêts des cheminots, il suivit le stage syndical de premier niveau à Toulouse (Haute-Garonne), puis celui du niveau moyen à Carmaux (Tarn). Après son départ en retraite, il fut membre du bureau de la section CGT des cheminots retraités d’Albi et responsable local de La Vie Nouvelle, jusqu’en 2021.

Durant toutes ses années passées à la SNCF, il participa à tous les mouvements revendicatifs pour la défense de l’entreprise, du service public, des intérêts des cheminots et des usagers. Il fut de toutes les grèves, et notamment des grands mouvements sociaux de 1986, 1995 et 2005. Les grèves de l’hiver 1995 furent particulièrement marquantes en raison de la très forte participation citoyenne qui accompagna les cheminots. Jean Bes garda en souvenir les gigantesques cortèges de manifestants qui parcoururent Albi (Tarn) à cette occasion.
Non engagé politiquement, Jean Bes profita de sa retraite pour devenir membre de la section photo de l’Association Lo Capial, à Saint-Juéry (Tarn).

Le 18 décembre 1976, Jean Bes se maria avec Jacqueline Salvy, fille d’un mineur de Carmaux, préposée magasin dans la chemiserie et syndiquée à la CGT. Le couple eut deux enfants, Arnaud né en 1981 et Laurent né en 1984.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article248978, notice BES Jean par Guy Herbreteau, Daniel Auberger, version mise en ligne le 27 septembre 2022, dernière modification le 3 octobre 2022.

Par Guy Herbreteau, Daniel Auberger

Jean Bes
Jean Bes

SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé en 2022.

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